Quelques thèmes récurrents :
- autour de l’écriture
- l’intime et au-delà : le corps, le désir, les rêves, les gens, l’enfance et l’adolescence
- la mémoire : le goût des archives, se souvenir des absents
- la géographie : le goût des cartes et des plans, les paysages, les trains
- les animaux cités ou rencontrés
- la politique : le monde comme il ne va pas
- l’épidémie de covid-19 et les confinements
autour de l’écriture
- l’autobiographie : 28 février 2020 (comment le souvenir s’est transformé dans Les bandits), 21 juin 2021 (les élèves veulent savoir ce qui est vrai dans Passerage des décombres)
- le journal : 27 mars 2020 (quand je ne fais rien, je fais au moins ça), 6 août 2020 (mon journal d’adolescent avait un sujet), 7 avril 2021 (un job d’été dans mon journal de 2007)
- le dessin : 28 février 2019 (par les enfants), 2 janvier 2020 (dessiner ou écrire une carte postale), 9 février 2021 (mes étés chez Gibert en dessin), 3 mars 2021 (cours de dessin d’enfance, sans lunettes), 19 juillet 2021 (le petit billet dessiné quand j’avais dix-huit ans)
- l’écriture et la nécessité d’écrire : 19 décembre 2018 (devenir écrivain ?), 31 juillet 2019 (du roman ou de la poésie ?), 28 janvier 2020 (ai-je de la chance ?), 14 mars 2020 (écrire pour dire « aimez-moi » ?), 22 mars 2020 (un écrivain qui fait son boulot d’écrivain), 26 mars 2020 (le désir d’écrire), 13 mai 2020 (c’est mon écriture qui parle), 23 juillet 2020 (si je savais où je voulais en venir, je n’écrirais pas), 6 août 2020 (la prise de conscience de ma nécessité d’écrire à l’adolescence), 30 octobre 2020 (« vous avez l’écriture et vous êtes amoureux »)
- l’édition : 1er mai 2020 (l’édition numérique, en rêve), 23 octobre 2020 (les tâches techniques me font plaisir quand je suis à sec pour écrire), 25 mars 2021 (fabriquer nos livres nous-mêmes), 7 juillet 2021 (une émission anachronique à la radio)
- les langues : 10 juillet 2019 (parler anglais et italien), 13 février 2020 (lire en italien), 5 mai et 4 novembre 2020 (parler italien en rêve)
- la traduction : 13 février 2020 (Feu le silo en serbe)
- un discours qui ne veut rien dire : 25 mai 2020 (l’outil dictée de mon ordinateur)
- 17 octobre 2020 (L’épaisseur du trait interprété en LSF)
- les lecteurs : 12 juin et 23 juillet 2019 (rencontre à la librairie Le Square à Lourdes), 17 octobre 2019 (l’intimité), 28 janvier 2020 (une question qu’on me pose), 27 février 2020 (l’identification au lecteur / à l’auteur)
- la lecture : 25 juin 2020 (lire : traduire dans notre langue intime), 27 avril 2021 (troublé par les coïncidences entre mes lectures et ma vie intime)
- la lecture à voix haute : 15 octobre, 17 octobre et 23 octobre 2019 (lecture dessinée des Présents), 8 novembre 2019 (la langue des signes), 14 mars 2020 (lecture musicale des Bandits), 22 mars 2020 (incarner le texte, même en vidéo), 16 avril 2020 (lire un texte érotique), 25 juin 2020 (une lecture de La lande d’Airou), 24 janvier 2021 (avec Papier Machine), 7 juillet 2021 (écrire une chonique pour la radio)
- le métier (gagner ma vie) : 7 août 2018 (en disponibilité de la fonction publique), 29 août 2019 (prendre des vacances), 28 janvier 2020 (ai-je de la chance ?), 3 mars 2020 (prendre l’argent là où il est : une formation à la SGDL), 17 mars 2020 (en résidence : être seul, lire, écrire), 27 avril 2020 (mon premier relevé de droits d’auteur chez Publie.net), 28 mai 2020 (les boulots que j’ai faits avant), 14 juin 2020 (je fais exactement ce que j’aime), 18 juillet 2020 (travailler en mode dégradé), 15 septembre 2020 (mon luxe : j’ai choisi mon métier), 7 juillet 2021 (ma comptabilité perso)
- la reconnaissance : 9 avril 2020 (en rêve : je ne suis pas libraire à la retraite, je suis écrivain), 6 août 2020 (ma disponibilité « pour convenances personnelles »)
- ça veut dire quoi, travailler ? : 22 octobre 2020 (compter mon temps de travail), 5 mars 2021 (le moment magique où plaisir et travail sont conjugués), 7 avril 2021 (mon travail le plus intéressant vs le plus merdique), 1er mai 2021 (les accros au boulot)
- des questions techniques : 9 janvier 2021 (un incipit un peu trop programmatique ?), 4 février 2021 (écrire sous la douche)
- les rencontres : 11 août 2020 (ces moments de partage me manquent)
- les vers (écrire en vers) : 28 octobre 2019 (poème de piscine), 15 janvier 2020 (une amphionie dionysienne)
- des entrées de journal en vers : 21 août 2019 (les pompiers), 12 novembre 2019 (il y a sans doute un mot), 8 janvier 2020, 24 janvier 2021 (des vers de mirliton pour Papier Machine)
- le web : 19 février 2020 (entre le web et la vraie vie, ne pas choisir son camp), 17 juin 2020 (choisir parfois, mais pas renoncer), 3 septembre 2020 (j’écris des livres, mais pas seulement), 25 mars 2021 (la matérialité du web : l’incendie du serveur), 7 juillet 2021 (ce que pourraient devenir les billets de ce blog)
- les réseaux sociaux : 19 février 2020 (j’y ai fait des rencontres importantes), 23 mars 2020 (faire un sommaire sur mon site), 1er mai 2021 (quitter Instagram)
l’intime et au-delà
- l’adolescence : 1er juillet 2018 (Passerage des décombres), 1er novembre 2018 (Le héros et les autres), 19 décembre 2018 (les collégiens de Thiais), 22 janvier 2019 (j’étais amoureux de ce garçon), 20 février 2019 (les lycéens de Rueil-Malmaison), 11 avril 2019 (dans La nouvelle quinzaine littéraire), 7 juillet 2019 (le revoir à Berkeley), 5 septembre 2019 (grandir à Roubaix ou sur l’île d’Elbe), 10 novembre 2019 (est-il amoureux ?), 13 janvier 2020 (Un vrai bonhomme), 26 mars 2020 (bref et interminable), 14 août 2020 (puisque je suis aimable, qu’ils m’aiment donc), 14 octobre 2020 (« il faut être patient, c’est tout »), 23 novembre 2020 (un tête-à-tête avec un lycéen), 21 janvier 2021 (le roman de Mario Cyr aurait illuminé mes années sombres), 17 mai 2021 (serrer les dents, car plus tard ça ira mieux), 6 juin 2021 (la rencontre avec J.-E.)
- mon journal d’adolescent : 22 janvier 2019, 9 mai 2020 (je suis vachement proche du type que j’étais à seize ans et qui lisait Perec), 13 mai 2020 (je ne saisissais pas les subtilités), 14 juin 2020 (« Qu’est-ce que je fous là ? »), 23 juillet 2020 (Théodore Poussin), 6 août 2020 (la prise de conscience de mon homosexualité à l’adolescence), 10 novembre 2020 (tu lui dois bien ça, à ce jeune mec de dix-sept ans), 27 janvier 2021 (un autre garçon vivait des affres comparables et je n’en savais rien), 19 juillet 2021 (épisode du petit billet)
- les aliments : 19 septembre 2019 (on est ce qu’on mange), 20 octobre 2019 (plaisir de couper les légumes), 28 novembre 2019 (un substitut au café), 6 avril 2020 (choisir entre un poison et un autre), 12 avril 2020 (les chocolats de Pâques), 10 novembre 2020 (les graines du potimarron)
- l’amitié : 2 juillet 2020 (je suis fidèle), 14 août 2020 (il n’est pas de bonne compagnie, soi-disant), 28 septembre 2020 (les amis me court-circuitent et c’est beau), 31 décembre 2020 (nostalgie de sorties dans les bars), 22 janvier 2021 (sur la zone grise : j’appelais « amitié » cette relation ambiguë qui m’a fait du mal), 27 janvier 2021 (je n’étais pas ami avec ce garçon qui était, je l’ai su tard, attiré par moi), 7 mai 2021 (envie de voyager pour voir des amis), 6 juin 2021 (avec les copains d’Estienne), 14 juin 2021 (tout le monde se connaît à Nantes), 28 juin 2021 (on vieillit en bien), 23 août 2021 (désir d’amitié et désir tout court)
- l’amour : 6 juin 2021 (pourquoi ne pas continuer ainsi toute la vie ?), 14 juin 2021 (« Quand j’aime, je ne sais pas m’arrêter »)
- les coïncidences : 26 février 2019 (fiction et réalité), 16 avril 2019 (Paris est tout petit), 9 août 2019 (Guillaume connaît le village), 28 février 2020 (synchronicité), 13 mars 2020 (une rencontre inattendue), 10 avril 2020 (synchronicité encore), 6 juillet 2020 (rencontre fortuite aux Mots à la bouche), 23 juillet 2020 (Théodore Poussin et son destin), 18 février 2021 (les images magiques ne se brisent pas sans raison)
- le corps : 14 juillet 2019 (la baignade), 14 août 2019 (l’homme invisible), 19 septembre 2019 (on est ce qu’on mange), 23 octobre 2019 (faire corps avec le texte), 29 octobre 2019 (une pièce à mes dimensions), 8 novembre 2019 (la langue des signes), 22 mars 2020 (il manque le corps), 11 avril 2020 (je prends un ami dans mes bras en rêve), 17 avril 2020 (se vider la tête en pensant au corps), 19 mai 2020 (les gens à demi-nus, mais masqués), 14 juillet 2020 (un corps nu, en rêve), 27 juillet 2020 (je voulais donner mon sang impur), 30 juillet 2020 (joie de la baignade, en rêve), 17 octobre 2020 (se déplacer en liberté, avec sensualité peut-être), 30 octobre 2020 (la composition chimique de l’homme de 2020), 2 février 2021 (la nudité), 10 mai 2021 (dans la rue, une musique m’attire), 23 août 2021 (une pleine conscience de mon corps), 26 août 2021 (sa beauté ne m’intimide pas)
- le cœur : 30 octobre 2019 (arythmie sinusale), 22 décembre 2019 (les palpitations), 10 mai 2021 (une pulsion fraternelle)les yeux : 26 juillet 2018 (la myopie), 17 octobre 2018 (une gymnastique), 19 octobre 2018 (de tous tes yeux regarde), 27 octobre 2018 (en photo), 4 décembre 2018 (l’œil qui rougit), 13 août 2019 (un petit trou rouge), 3 mars 2021 (avant que je porte des lunettes), 1er mai 2021 (rouges à cause de l’écran)
- mal à la tête : 2 septembre (mal à la tête, blessé au pied), 6 avril 2020 (par là où j’ai péché), 18 août 2020 (les boîtes à crânes à Saint-Pol-de-Léon)
- mal au poignet : 7 avril 2020 (à force de rester suspendu), 24 avril 2020 (peut-être une tendinite)
- la peau : 6 septembre 2019 (la peau tatouée), 12 septembre 2019 (les traces du voyage / la peau bronzée), 28 mars 2020 (la dernière fois que ma peau a touché la peau de quelqu’un d’autre), 2 juin 2021 (un coup de soleil à Saint-Cloud), 2 septembre 2021 (un tatouage, en rêve)
- les poumons : 28 mai 2021 (la chimie dedans)
- mal au poignet : 7 avril 2020 (à force de rester suspendu), 24 avril 2020 (peut-être une tendinite)
- la peau : 6 septembre 2019 (la peau tatouée), 12 septembre 2019 (les traces du voyage / la peau bronzée), 28 mars 2020 (la dernière fois que ma peau a touché la peau de quelqu’un d’autre), 2 juin 2021 (un coup de soleil à Saint-Cloud)
- les poumons : 28 mai 2021 (la chimie dedans)
- le désir et l’érotisme : 18 septembre 2019 (écrire une nouvelle érotique), 28 octobre 2019 (à la piscine), 19 décembre 2019 (être lui ou être avec lui), 22 décembre 2019 (un garçon dans le métro), 3 janvier 2020 (comment les corps se parlent, au cinéma et en littérature), 26 mars 2020 (ce qui nous meut, nous rend vivant), 6 avril 2020 (choisir entre le porno et l’amour), 16 avril 2020 (j’ai désiré mon personnage de La lande d’Airou), 7 mai 2020 (le curseur du voilé-dévoilé déplacé par le port du masque), 26 mai 2020 (le voisin : je ne sais pas s’il est beau), 14 juillet 2020 (un baiser en rêve), 30 juillet 2020 (l’image de mon corps dans son regard, en rêve), 4 novembre 2020 (une proximité chaste), 2 janvier 2021 (fleurs et fourmis), 22 janvier 2021 (sur la zone grise : je le désirais, oui, mais je n’étais pas pour autant « disponible » pour tout, tout le temps), 10 mars 2021 (une intimité immédiate, un baiser très doux, en rêve), 25 mars 2021 (« la furieuse envie de toucher le corps de l’autre avec son accord »), 28 juin 2021 (se laisser embrasser par un inconnu), 19 juillet 2021 (le petit mot pour aborder un garçon), 23 août 2021 (le désir d’une l’intimité), 26 août 2021 (ami et amant, les rôles se confondent)
- le double (l’autre comme un miroir) : 2 février 2021 (ami ou amant, en rêve)
- les enfants : 20 mars 2019 (l’école de Rosnay), 25 février 2020 (s’inquiéter pour des enfants en danger, ou pas), 31 mai 2021 (ne pas reporter ma peur sur l’enfant qui n’y est pour rien), 14 août 2021 (on m’offre un coquillage), 26 août 2021 (sur la plage, un petit garçon dit : « les garçons »)
- avec R. et/ou S. : 24 décembre 2018 (magie de Noël ?), 28 février 2019 (au square), 31 juillet 2019 (le roman et la poésie), 2 janvier 2020 (écrire une carte postale), 2 février 2020 (palindromes), 29 avril 2020 (en rêve), 3 août 2020 (ils m’appellent tonton), 22 octobre 2020 (ce qui est bien avec R. c’est qu’il comprend tout), 15 avril 2021 (le lieu où j’écris / où je joue), 28 mai 2021 (réviser une leçon sur le corps humain), 9 août 2021 (on parle d’eux avec leurs cousins)
- la famille : 3 août 2020 (créer des liens nouveaux), 16 août 2020 (le voyage en Bretagne en 1997), 18 août 2020 (une maison familiale à Saint-Pol-de-Léon), 22 août 2020 (mes ancêtres bretons ne s’appelaient pas Johnny), 19 décembre 2020 (la famille qu’on invente et qu’on se choisit), 23 juillet 2021 (généalogie : les frères et sœurs de Jules), 9 août 2021 (une fête à Saint-Médard-de-Presque)
- l’homosexualité : 1er juillet 2018 (en parler au lycée), 3 octobre 2018 (un thème gay ?), 19 décembre 2018 (en parler au collège), 22 janvier 2019 (premier amour), 29 juin 2019 (la fierté), 1er juillet 2019 (Pride Parade à San Francisco), 13 août 2019 (une insulte), 6 octobre 2019 (un truc de pédés), 10 novembre 2019 (le prix du Roman gay), 3 janvier 2020 (les films dont tous les spectateurs sont gays), 27 juillet 2020 (je voulais donner mon sang impur), 6 août 2020 (la prise de conscience de mon homosexualité à l’adolescence), 31 décembre 2020 (accueillir un « nouveau » dans un bar d’habitués), 16 janvier 2021 (je parle de mon homosexualité à une élève du lycée, pour qui cette éventualité n’existait même pas), 3 mars 2021 (être pédé comme on est myope : sans le savoir), 25 mars 2021 (une homosexualité qui ne soit pas soluble dans le capitalisme), 17 mai 2021 (serrer les dents, car plus tard ça ira mieux), 2 juin 2021 (la « tolérance » comme pendant de l’homophobie), 21 juin 2021 (au collège avec Passerage des décombres), 28 juin 2021 (la marche des fiertés)
- mon image : 12 octobre 2020 (publier une photo de moi pour qu’on m’aime), 28 juin 2021 (porter une veste rouge brillante pour être vu)
- les noms des gens : 29 décembre 2018 (le prénom), 25 juillet 2019 (les pseudonymes), 25 mars 2020 (Larroque et Marty), 23 juillet 2020 (le prénom Théo), 12 février 2021 (le pseudonyme de Jean Vaudal)
- la mort : 28 mai 2020 (même les gens qu’on aime, ils meurent), 3 août 2020 (un enterrement sur le causse), 19 décembre 2020 (la mort d’une vieille dame que j’aimais), 23 décembre 2020 (« au bord du précipice »), 21 janvier 2021 (je regrette de n’avoir pas pris de nouvelles de l’ami : il est mort), 27 avril 2021 (les morts romanesques / les morts vieux-mais-pas-très-vieux), 21 juin 2021 (parler de suicide avec Passerage des décombres), 12 juillet 2021 (j’apprends la mort brutale de Philippe Aigrain)
- la peur : 12 février 2020 (faire confiance aux bonnes raisons des autres), 11 août 2020 (éviter les risques à tout prix ?), 25 août 2020 (ce qui ne change pas me rassure)
- les rêves : 8 septembre 2019 (j’ai parlé en dormant), 5 novembre 2019 (langue des signes), 20 novembre 2019 (la Campagne à Paris), 19 décembre 2019 (en vue subjective)
- récits de rêves : 9 avril 2020 (je tiens à ce qu’on sache que je connais Montauban), 11 avril 2020 (nous nous reverrons très vite), 22 avril 2020 (il connaît le truc), 25 avril 2020 (au-dehors il fait chaud), 26 avril 2020 (en référence à une autre œuvre), 29 avril 2020 (passer par des endroits impossibles), 1er mai 2020 (l’édition numérique), 4 mai 2020 (rêve de Saint-Céré), 5 mai 2020 (rêve du Pecq), 11 mai 2020 (une manifestation), 21 mai 2020 (je ne crois pas que je volais), 27 juin 2020 (un voyage absurde), 9 juillet 2020 (le 209, rue Saint-Maur), 14 juillet 2020 (un baiser), 30 juillet 2020 (joie de la baignade), 31 août 2020 (une sortie scolaire au Père-Lachaise), 4 novembre 2020 (l’homme que tout le monde attendait manque à l’appel), 16 novembre 2020 (un rêve dans un rêve), 26 novembre 2020 (varan de Komodo et contrôle policier), 29 novembre 2020 (des dinosaures à Bourges), 13 décembre 2020 (la photo parfaite), 17 décembre 2020 (parcourir une ville en plongée), 30 décembre 2020 (visite d’un musée en mode militaire), 19 janvier 2021 (j’étais chez moi), 26 janvier 2021 (mon appartement de Varsovie), 2 février 2021 (la nudité, l’ami ou l’amant), 9 février 2021 (un cauchemar avec le mot Gibert), 10 mars 2021 (le chronomètre jouera contre notre désir), 19 mai 2021 (se faufiler du côté de la liberté), 31 mai 2021 (ne pas reporter ma peur sur l’enfant qui n’y est pour rien), 2 septembre 2021 (un tatouage)
- la tristesse : 19 novembre 2018, 16 janvier 2019 (envie de quoi ?), 12 février 2019 (triste sans nostalgie), 13 août 2019 (rien n’est différent), 8 septembre 2019 (c’est chimique et c’est métaphysique), 25 novembre 2019 (aller à cette soirée ou pas), 16 avril 2020 (si on ne parle pas de la mort et de l’amour, je ne sais pas de quoi on pourrait bien parler), 17 avril 2020 (le désœuvrement), 19 avril 2020 (même Mon oncle me rend triste), 13 juillet 2020 (elle s’abat sans crier gare), 16 août 2020 (le triste été 1997, beau à sa façon), 8 septembre 2020 (toucher le fond pour remonter ?), 28 septembre 2020 (un jour j’ai fêté mon anniversaire), 12 octobre 2020 (chercher la paix au jardin de Reuilly ou dans les bras de J.-E.), 30 octobre 2020 (j’ai plus peur de la dépression que du covid), 1er décembre 2020 (l’amende de 135 € moins chère qu’une psy), 12 janvier 2021 (tristesse diffuse, mais désir quand même), 28 mai 2021 (jours de chiale / tristesse héréditaire), 2 septembre 2021 (la pulsion de fuite)
la mémoire
- les archives : 11 octobre 2018 (une bibliothèque parisienne), 4 février 2019 (fragments d’affiches), 5 février 2019 (Parmentier–Chemin-Vert), 1er mars 2019 (une rue Charcot)
- la rue des Batailles : 19 juillet 2019 (un homme a disparu), 18 décembre 2019 (Lettre ouverte à celui qui ne voulait pas faire long feu), 11 juin 2020 (parution de Lettre ouverte…), 22 novembre 2020 (la famille Delsarte), 8 décembre 2020 (les adresses habitées par mes ancêtres), 27 avril 2021 (je ne cherche pas les disparus à tout prix, je tombe dessus sans le faire exprès)
- Jean Vaudal : 11 juillet 2018 (comment je l’ai rencontré), 12 février 2021 (son dossier aux archives de la Préfecture de police)
- les annuaires téléphoniques : 24 août 2018 (aux grands hommes), 8 janvier 2019 (rue Doudeauville), 24 février 2020 (Boltanski et Auster), 6 octobre 2020 (la place Voltaire)
- à Montauban : 13 décembre 2019 (première visite du Pôle Mémoire), 10 mars 2020 (un document touristique), 18 mars 2020 (les registres militaires), 19 mars 2020 (« nous sommes en guerre »), 23 mars 2020 (la cote W), 25 mars 2020 (histoire de Jean et de Jacques), 27 mars, 30 mars et 3 avril 2020 (comptes-rendus du Conseil municipal), 28 avril 2020 (ma palette intime), 3 juin 2020 (les photos des soldats allemands), 5 juin 2020 (la correspondance de Mayniel-Lestiol), 9 juin 2020 (la maison manquante : une découverte à l’hôtel de ville), 21 juin 2020 (un soldat allemand s’appelle Otto)
- archives du corps : 30 octobre 2020 (des tubes de sang stockés au Luxembourg), 11 décembre 2020 (statistiques sur la taille des hommes du quartier Popincourt)
- les archives de mon enfance : 1er avril 2017 (autoportrait dessiné), 25 juillet 2017 (un masque de panda), 13 novembre 2017 (dessiner un train), 13 novembre 2018 (un beau bébé), 30 novembre 2018 (fiche d’écolier), 24 décembre 2018 (photo avec le père Noël), 7 mars 2019 (le cahier de dessins), 12 mai 2019 (photos de vacances), 26 juillet 2019 (le hamster dans mon journal), 28 février 2020 (le même récit dans une lettre écrite à ma mère et dans Les bandits)
- les archives de mon adolescence : 6 août 2020 (mon journal)
- les fantômes : 5 août 2019 (les fantômes ont des doigts), 13 janvier 2020 (Un vrai bonhomme), 23 juillet 2020 (Théodore Poussin), 16 août 2020 (on n’aurait vu que les fantômes), 28 mai 2021 (la lignée des hommes qui meurent)
- les photos : 26 juillet et 27 octobre 2018 (photos d’identité), 30 novembre 2018 (photo d’identité d’enfance), 21 août 2019 (j’ai trouvé des diapos), 13 décembre 2020 (la photo parfaite, en rêve)
- mon reflet : 4 février 2019 (fragments d’affiches)
- le souvenir des absents : 30 juillet 2018 (se souvenir du poisson-banane), 29 décembre 2018 (ils font partie de la vie), 22 décembre 2019 (la polychronie), 30 décembre 2019 (Le miroir), 19 décembre 2020 (le bureau sur lequel j’écris), 9 janvier 2021 (« Pas de Jules »), 12 juillet 2021 (un hommage à Philippe Aigrain)
- ma mère : 12 juillet 2018 (le cimetière de Marly-le-Roi), 6 décembre 2018 (graver son nom), 11 mars 2019 (« Je suis arrivé »), 14 juin 2019 (au musée), 3 octobre et 23 décembre 2019 (Noël 2016 à Nantes), 5 mai 2020 (une séparation en rêve), 3 août 2020 (l’enterrement d’une autre mère), 23 décembre 2020 (« Même s’il me faut lâcher ta main »), 12 janvier 2021 (nos anniversaires), 14 juin 2021 (à Nantes avec les vivants et les morts), 2 septembre 2021 (« Que va-t-elle penser ? »)
- mon père : 5 mars 2019 (le cachet de la poste), 1er août 2019 (le parc Montreau), 2 novembre 2019 (dire « à Paris »), 13 mai 2020 (la chose importante dans mon écriture même, c’est : me souvenir de lui), 23 juillet 2020 (quand je crois lui ressembler, je suis fier), 16 août 2020 (le voyage en Bretagne en 1997)
- mon père et ma mère : 11 octobre 2019 (en atelier d’écriture), 28 février 2020 (le thème de la mémoire dans Les bandits), 27 avril 2021 (les mères meurent et les pères disparaissent)
- regarder des photos : 21 janvier et 29 janvier 2020 (pour Les présents)
- les monuments commémoratifs : 9 novembre 2018 (à Saint-Céré), 14 décembre 2019 (à Montauban), 11 mars 2020 (le monument de Bourdelle à Montauban), 12 février 2021 (écrire le tombeau d’un homme discret)
- les souvenirs d’enfance : 31 juillet 2018 (Le Pecq), 2 mars 2019 (ma carte de collégien), 12 mai 2019 (les vacances à la mer), 2 novembre 2019 (l’appartement du père), 18 novembre 2019 (Saint-Germain-en-Laye), 28 février 2020 (les maisons), 12 avril 2020 (la boulangerie-chocolaterie Avril), 15 septembre 2020 (le déterminisme social au Vésinet), 2 septembre 2021 (Le Pecq ou le souvenir d’enfance)
- les ruines : 2 juillet 2019 (San Francisco), 25 février 2021 (un château normand ruiné et les falaises qui s’effondrent)
la géographie
- chez moi : 26 février 2019 (plan de ma chambre)
- le métro et le RER : 13 décembre 2018 (« Quelquefois, il sort de terre et ensuite il y rerentre »), 28 décembre 2018 (les cafés Au métro), 2 juin 2019 (le reprendre après la Vendée), 29 avril 2020 (en rêve), 8 septembre 2020 (un beau gars croisé dans la 9 et j’oublie le poids du monde), 31 décembre 2020 (tous les cafés « Au Métro »), 27 janvier 2021 (un billet remis par un camarade de lycée revu par hasard dans le RER)
- les noms des lieux : 12 juillet 2018 (Marly-la-Machine), 4 octobre 2018 (place Voltaire ou Léon-Blum), 26 juin 2019 (San Francisco), 10 août 2019 (place Louis-Aragon), 1er octobre 2019 (le square Robespierre), 8 mars 2020 (noms de rues identiques à Montauban et Paris), 9 avril 2020 (Villenouvelle et Villebourbon), 20 juin 2020 (j’ai déjà mes repères à Montauban), 18 août 2020 (ils portent le nom de ce qu’ils sont), 27 août 2020 (la venelle Coz Vilin)
- les lieux qui ne changent pas : 25 août 2020 (le jardin de Reuilly et le menhir de Plouescat)
- les plans et les cartes : 18 juin 2018 (la forêt de Fontainebleau), 3 août 2018 (Testaccio), 7 août 2018 (le plan de Paris dans mon bureau), 7 septembre 2018 (carte marine), 21 novembre 2018 (dessiner la ville du Héros et les autres), 14 janvier 2019 (le Marais), 1er février 2019 (dessiner un village breton), 26 février 2019 (plans d’appartements), 7 mars 2019 (dessiner des pays imaginaires), 26 juin et 27 juin 2019 (San Francisco), 10 juillet 2019 (Paul Auster), 13 août 2019 (une dépression), 5 septembre 2019 (au hasard sur la carte)
- Google Street View : 3 janvier 2019 (je me souviens du Pecq et du Vésinet), 21 mars et 8 avril 2020 (ce carrefour où une rencontre doit avoir lieu), 26 mars 2020 (le lycée Michelet à Montauban), 5 avril 2020 (la maison de Michelet), 6 octobre 2020 (la place Voltaire), 31 décembre 2020 (remonter le temps du Bar du Métro), 19 janvier 2021 (chez moi au Pecq), 26 janvier 2021 (mon appartement de Varsovie, en rêve et sur Street View)
- en Vendée : 17 décembre 2018 (carte IGN), 2 mars 2019 (la Vendée), 12 mars 2019 (plans de Luçon), 14 mars 2019 (exposition Les lieux d’un roman), 15 mars 2019 (en Vendée), 23 mars et 29 mars 2019 (la carte topographique IGN), 6 mai 2019 (les anciennes voies ferrées), 8 mai 2019 (dans Ouest France), 19 mai 2019 (carte interactive)
- les plans anciens : 26 juin 2018 (les pavés de bois), 4 novembre 2018 (Robespierre à Paris), 1er mars 2019 (la rue et le boulevard Charcot à Neuilly), 12 juillet 2019 (Saint-Denis), 16 juillet 2019 (Saint-Denis et la rue des Batailles), 30 mai 2020 (la rue Montauban à Paris), 9 janvier 2021 (Cambrai)
- plans de Montauban : 8 mars et 10 mars 2020, 3 juin 2020 (les « quatre cents coups »), 4 juin 2020 (si j’étais un bonhomme Playmobil), 25 juin 2020 (la mer au bout de la rue)
- le train : 19 février et 26 août 2017 (un train peut en cacher un autre), 13 novembre 2017 (dessin d’enfant), 14 juin 2018 (les draps de la SNCF), 12 juillet 2018 (Marly-le-Roi), 20 janvier 2019 (vidéos de L’épaisseur du trait), 6 mai 2019 (Brest-Luçon-Vintimille), 3 octobre 2019 (Paris-Luçon), 26 octobre 2019 (Luçon-Paris), 2 février 2020 (à Charenton), 25 février 2020 (Bébert et l’omnibus), 28 février 2020 (le train du souvenir), 9 mars 2020 (première fois que je prends un Ouigo), 10 avril 2020 (les contrôles pendant le confinement), 19 mai 2020 (y porter le masque), 18 août 2020 (la ligne Saint-Pol-de-Léon–Plouescat), 23 septembre 2020 (la traque des migrants dans le train), 30 décembre 2020 (un embranchement inattendu, en rêve), 29 janvier 2021 (la Flèche d’Or : une gare désaffectée), 7 mai 2021 (envie de voyager pour voir des amis), 2 juin 2021 (la ligne qui dessert Marly-le-Roi), 23 juillet 2021 (il y a une histoire de trains dans Rue des Batailles)
les animaux
- les mammifères :
- un âne : 12 mars 2019 (un baudet du Poitou ?), 16 novembre 2020 (un âne bipède, en rêve)
- un chat : 14 décembre 2019 (Montauban), 27 juillet 2020 (mon frère de sang)
- des chevaux : 4 février 2021 (soigner les chevaux dans Rue des Batailles)
- des chiens : 22 juin, 23 juin, 24 juin et 5 juillet 2019 (Zadie), 3 juillet 2019 (Tequila), 12 février 2020 (un bouledogue terrifié par l’escalator), 8 septembre 2020 (le loup et le chien), 16 novembre 2020 (une morsure, en rêve), 25 février 2021 (les molosses que les brutes affectionnent), 19 mai 2021 (en rêve)
- un cochon : 3 août 2020 (qui porte un prénom d’homme)
- un dauphin : 2 avril 2020 (à Paris)
- une fouine : 19 mai 2021 (en rêve)
- un gaufre à poche : 23 juin et 24 juin 2019
- un hamster : 26 juillet (Gaston) et 1er août 2019 (Vieille Peau)
- des lapins : 14 avril 2020 (qui ne sont pas des rongeurs)
- un loup : 8 septembre 2020 (libre et inconsolable)
- des moutons : 19 mai 2018 (à Saint-Denis), 23 janvier 2020 (ou des chèvres), 27 janvier 2020
- un renard : 19 mai 2021 (une tranche de sa queue au barbecue), 23 août 2021 (« si tu m’apprivoises »)
- un singe : 10 mars 2021 (en rêve)
- des souris : 14 avril 2020, 31 août 2020 (en rêve)
- un tigre : 9 mai 2020 (« enfourcher le tigre »)
- des vaches : 6 octobre 2019 (à Luçon)
- les oiseaux :
- une autruche au jardin des Plantes : 7 mai 2020 (une carte postale)
- des canards : 23 décembre 2019 (à Nantes), 2 avril 2020 (à Paris), 22 avril 2020 (en rêve), 10 mai 2021 (au jardin de Reuilly)
- des choucas : 29 juin 2020 (à Montauban)
- les cigognes vendéennes : 22 mars 2019 (Lairoux), 31 mars 2019 (une plume), 25 avril 2019 (la réserve ornithologique de Saint-Denis-du-Payré), 28 avril 2019 (vidéo), 2 mai 2019 (le nid)
- un cormoran : 5 mai 2019 (Lairoux)
- des goélands : 6 juin 2021 (au Tréport)
- un héron : 24 juin 2019, 29 juin 2020 (à Montauban)
- des pigeons : 1er mai 2021 (sur la fenêtre)
- un pingouin empaillé : 5 mars 2021 (il s’appelle William)
- des poules : 19 novembre 2018, 3 mai 2019 (Beugné-l’Abbé), 5 juillet 2019 (Cloverdale), 3 août 2020 (une crête lui a poussé sur la tête)
- les reptiles :
- un varan de Komodo : 26 novembre 2020 (en rêve)
- des dinosaures : 29 novembre 2020 (en rêve)
- les invertébrés :
- une araignée aux dents vert fluo : 12 septembre 2019
- des crabes : 27 juin 2020 (en rêve)
- des fourmis ailées : 2 janvier 2021 (en rêve)
- des pétoncles : 16 août 2020 (à Roscoff)
- un petit poisson : 31 août 2020 (en rêve)
- un poulpe : 23 juillet 2019 (Le poulpe de la mer Ligure)
- des animaux empaillés : 29 juin 2020 (à Montauban)
la politique
- tout est politique : 26 mars 2020 (comment pourrait-on écrire quelque chose qui ne serait pas politique ?), 31 mars 2020 (écrire de cette façon-là, c’est politique), 15 septembre 2020 (ceux qui choisissent de ne pas choisir leur camp)
- le capitalisme : 1er juillet 2019 (Pride Parade à San Francisco), 14 juillet 2019 (les caisses automatiques), 3 décembre 2019 (« le malheur »), 9 mai 2020 (travailler à l’usine), 28 mai 2020 (n’avoir pas besoin de travailler), 25 mars 2021 (une homosexualité qui ne soit pas soluble dans le capitalisme), 7 avril 2021 (très brève expérience dans un entrepôt quand j’avais dix-neuf ans), 1er mai 2021 (avaler des couleuvres en attendant la retraite)
- Paris embourgeoisé : 23 septembre 2019 (les quartiers défigurés), 20 février 2020 (le Marais méconnaissable), 4 mai 2020 (un banquier fait des travaux dans mon immeuble), 28 mai 2020 (le nouveau voisin millionnaire), 2 juin 2021 (la banlieue où j’ai grandi ne serait plus accessible à mes parents aujourd’hui)
- le fléau du tourisme : 12 février 2019 (l’île Saint-Louis), 15 février 2019 (dans ma cour), 10 août 2019 (Aurélien), 21 novembre 2019 (dans ma cour encore), 14 avril 2020 (le Airbnb resté vide pendant le confinement)
- les élections : 29 juin 2020 (on renonce à visiter Moissac)
- les frontières : 23 septembre 2020 (la traque dans le train), 12 juillet 2021 (Philippe Aigrain et « J’accueille l’étranger »)
- la guerre : 25 mars 2020 (celle de 1870 à Montauban), 3 juin 2020 (les soldats allemands de Montauban), 9 juin 2020 (la délation, à Montauban), 18 juin 2020 (des armes de musée), 21 juin 2020 (un soldat allemand s’appelle Otto), 11 décembre 2020 (hussard à quatorze ans), 12 février 2021 (archives de la police française pendant l’Occupation)
- le patriarcat et l’hétéronormativité : 20 juillet 2020 (un film réactionnaire dégueu), 14 octobre 2020 (la violence verbale au lycée), 16 janvier 2021 (une démonstration de la présomption d’hétérosexualité au lycée), 17 mars 2021 (sur quelques stéréotypes de genre en atelier d’écriture), 17 mai 2021 (la violence des « débats » de la Manif pour tous), 2 juin 2021 (au parc de Saint-Cloud)
- la police : 18 juin 2020 (je n’aime pas avoir affaire à elle), 23 septembre 2020 (la traque dans le train), 1er décembre 2020 (un état autoritaire, c’est vrai, mais pas une dictature), 30 décembre 2020 (un étrange contrôle à l’entrée du musée, en rêve), 12 février 2021 (Jean Vaudal aux archives de la Préfecture de police)
- la révolution, les barricades : 26 novembre 2019 (Alphonse Baudin), 11 mai 2020 (une manifestation, en rêve)
- la Commune : 15 avril 2019 (Paris et ses ruines), 3 avril 2020 (la Semaine sanglante)
- la violence : 15 avril 2019 (l’insurrection et sa répression), 16 avril 2019 (les incendies), 14 juillet 2019 (les défilés militaires), 9 décembre 2019 (la peur de manifester), 31 mars 2020 (la répression pendant le confinement), 28 septembre 2020 (une attaque dans mon quartier), 14 octobre 2020 (la violence verbale au lycée), 22 janvier 2021 (sur la zone grise : j’ai voulu considérer cet épisode comme banal, mais je comprends a posteriori que c’était une agression)
l’épidémie
- le début : 9 mars 2020 (une femme porte un masque dans le train), 13 mars 2020 (les gens en parlent ; et je visite le musée avant qu’il ne ferme), 15 mars 2020 (le dimanche à Montauban quand les cafés sont fermés), 17 mars 2020 (je décide de rester confiné à Montauban)
- le confinement du printemps 2020 : 18 mars 2020 (je ne peux pas me plaindre, par rapport à tant d’autres), 19 mars 2020 (« nous sommes en guerre »), 20 mars 2020 (je ne suis pas indispensable), 22 mars 2020 (les amis contaminés), 24 mars 2020 (une semaine de confinement), 27 mars 2020 (les corps me manquent), 28 mars 2020 (la dernière fois que ma peau a touché la peau de quelqu’un d’autre), 29 mars 2020 (je passe dans les lieux décrits dans mes nouvelles), 31 mars 2020 (j’apprends la mort de quelqu’un que j’ai connu), 1er avril 2020 (les attestations dérogatoires de déplacement), 2 avril 2020 (la nature en ville), 4 avril 2020 (comment les gens se comportent dans la rue), 6 avril 2020 (apparition de nouveaux déchets), 7 avril 2020 (le confinement n’est pas une résidence de création), 10 avril 2020 (prendre le train pendant le confinement), 14 avril 2020 (Macron se fout de notre gueule), 24 avril 2020 (je n’ai pas applaudi à 20 heures), 2 mai 2020 (la limite d’un kilomètre dans mon quartier archi-dense), 4 mai 2020 (le droit de voir ma sœur dans cette limite kilométrique), 7 mai 2020 (le curseur du voilé-dévoilé déplacé par le port du masque)
- le « déconfinement » du printemps et de l’été 2020 : 9 mai 2020 (enfourcher le tigre), 11 mai 2020 (les gens qui n’ont nulle part où aller), 19 mai 2020 (les gens à demi-nus, mais masqués), 2 juin 2020 (il n’y a que cet appartement que j’ai occupé ainsi), 4 juin 2020 (une rencontre scolaire en visioconférence), 24 juin 2020 (toucher des objets quand on ne peut plus toucher les gens), 18 juillet 2020 (vivre en mode dégradé : ça peut durer longtemps), 27 juillet 2020 (quelques gouttes de sang pour tester le virus)
- ça ne s’arrange pas, ça redémarre : 11 août 2020 (le port du masque n’est obligatoire que dans les rues que j’aime), 3 septembre 2020 (les lycéens masqués), 8 septembre 2020 (la bouillie consolatrice, très peu pour moi), 19 septembre 2020 (prendre du plaisir malgré les gestes barrières), 28 septembre 2020 (soirée presque clandestine pour Les présents), 12 octobre 2020 (tous les événements sont annulés, même en plein air), 15 octobre 2020 (joie d’un projet collectif quand même)
- le couvre-feu, les restrictions qui n’en finissent pas : 17 octobre 2020 (annonce du couvre-feu doublée par l’interprète en LSF qui signait aussi L’épaisseur du trait), 25 octobre 2020 (une vidéo à défaut d’un vrai Marché de la poésie), 30 octobre 2020 (j’ai plus peur de la dépression que du covid), 10 novembre 2020 (tenir en attendant quoi ?), 26 novembre 2020 (peur d’être contrôlé par les flics, en rêve), 1er décembre 2020 (truander un peu les règles du confinement pour voir un ami), 13 décembre 2020 (on ne s’embrasse pas, même en rêve), 31 décembre 2020 (le bar, fermé pour toujours ou seulement par le confinement ?), 12 janvier 2021 (désir urgent pour les fêtes impossibles), 25 février 2021 (quitter Paris le temps d’un weekend, ses flics et ses masques), 5 mars 2021 (un élève veut voir mon visage sans masque), 10 mars 2021 (le couvre-feu joue contre notre désir), 17 mars 2021 (me réchauffer auprès de ceux qui sont encore vivants dedans), 1er avril 2021 (les renoncements, la vie dégradée, les concessions), 7 mai 2021 (quand le couvre-feu sera enfin aboli), 17 mai 2021 (les cafés vont rouvrir enfin), 2 juin 2021 (les campagnes de Santé publique France)
- un retour à la normale : 17 juin 2021 (voir les visages des élèves)