Le Pourquoi Pas ? a fait naufrage au large de Reykjavík le 16 septembre 1936. Un homme a survécu et quarante autres sont morts en mer, parmi lesquels Jean-Baptiste Charcot. Le lendemain, au Conseil municipal de Paris, Alex Biscarre demande qu’une rue de Paris porte le nom de Charcot afin de lui rendre l’hommage qu’il mérite. …
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Le square
R. et S. sont des enfants, donc ils ne peuvent pas rester tout seuls pendant que leurs parents sont occupés à déménager — plus spécialement, à transférer tous les meubles et les cartons d’un côté à l’autre de la porte de Charenton : à leur nouvelle adresse, R. et S. auront chacun leur chambre. En attendant, …
Les visiteurs ne vous saluent pas
Pourquoi ils ne disent pas bonjour, les touristes ? Je ne les déteste pas, pourtant, je vous assure. En tout cas, pas avant de leur avoir parlé. Et j’admets, aussi, qu’ils n’ont pas le monopole de la grossièreté : il y en a quelques autres, des mal embouchés, dans ma cour — des voisins dont je n’ai …
Une expression, une impression
Curieux, cette impression (cette expression) : être embrumé. Brumeux. Avoir un nuage coincé dans la tête, derrière les yeux. J’aurais tendance à utiliser cette image (qui est assez fidèle à la sensation que j’éprouve) aussi bien pour définir mon état présent (je traîne un petit rhume qui ralentit un peu mes neurones) que pour parler de …
La gare de Lyon : une anthologie
Dans Les boulevards de ceinture, je tombe sur ce passage : Ceux qui me connaissent savent que j’ai un faible, moi aussi, pour la gare de Lyon. C’est comme ça, je n’y peux rien. J’avais pris en photo cette phrase-ci, dans Mes amis : elle était trop belle pour être vraie : Je me demande …
Mort subite d’un marchand de parapluies (dans le futur)
Je commence Parmentier–Chemin-Vert. Je me demandais ce que j’allais faire de ces coupures accumulées, ces bouts d’archives. Voilà une manière de commencer : je les transforme en carrés (en cubes) égaux, pour qu’ils soient tous pareils, faciles à empiler. Des cubes de 7 × 7 × 7 (donc : de 7 au cube, que je regroupe en 7 lignes de 7 × 7 …
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Deux morceaux plus un
Les deux morceaux de papier, je les ai décollés hier d’un mur de la rue Dupetit-Thouars. Le troisième morceau est un morceau de ma tête, qu’on voit dans la vitre parce que j’ai mis les papiers sous verre.
En voix
Ce sont six extraits de L’épaisseur du trait, que je lis avec ma voix et que j’accompagne d’image. On peut les voir, au choix : comme des avant-goûts (on dit aussi « bande-annonce ») ou comme des souvenirs (après qu’on a déjà lu le livre). C’est vous qui voyez.
C’est jeudi au 6, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie
Jeudi à 19 heures, on vous présente L’épaisseur du trait, on papote un peu de mes livres (et d’autre chose si vous voulez), on boit un verre ensemble : c’est la librairie Les Mots à la Bouche qui m’accueille (merci !). Vous viendrez ? La librairie est au 6, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie à Paris 4ᵉ. C’est là (je vous …
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Au métro
Tiens, je retombe là-dessus : une collection faite lorsque j’étais étudiant, il y a pas loin de dix ans. Comme tout le monde, j’avais remarqué qu’il y avait, au métro Couronnes, un café nommé Au métro. Et que, face au métro Daumesnil, pareil. Et à la porte de Vincennes, rebelote. Alors je les avais pris en …