En voix

Ce sont six extraits de L’épaisseur du trait, que je lis avec ma voix et que j’accompagne d’image. On peut les voir, au choix : comme des avant-goûts (on dit aussi « bande-annonce ») ou comme des souvenirs (après qu’on a déjà lu le livre). C’est vous qui voyez.

C’est jeudi au 6, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie

Jeudi à 19 heures, on vous présente L’épaisseur du trait, on papote un peu de mes livres (et d’autre chose si vous voulez), on boit un verre ensemble : c’est la librairie Les Mots à la Bouche qui m’accueille (merci !). Vous viendrez ? La librairie est au 6, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie à Paris 4ᵉ. C’est là (je vous …

Au métro

Tiens, je retombe là-dessus : une collection faite lorsque j’étais étudiant, il y a pas loin de dix ans. Comme tout le monde, j’avais remarqué qu’il y avait, au métro Couronnes, un café nommé Au métro. Et que, face au métro Daumesnil, pareil. Et à la porte de Vincennes, rebelote. Alors je les avais pris en …

C’est tout au plus le jardin de Reuilly

Ça caille. Mon astuce pour chauffer mon petit corps au maigre soleil d’aujourd’hui : descendre, vers 11 heures, la rue Godefroy-Cavaignac, la rue Faidherbe et la rue de Reuilly. Ce n’était pas fait exprès, mais ça marche : le soleil est pile dans l’axe, je l’ai en pleine face, je ne vois rien du décor …

Les dessous (bis)

Sous la devanture du magasin de photocopies (fermé, envolé), les lettres peintes d’un tailleur (pour dames & pour messieurs). On les avait couvertes d’un coffrage qui n’avait pourtant pas ce chic, au 125 de la rue de Charenton. Alors elles n’étaient pas parties, ces lettres, seulement cachées : elles étaient là alors qu’on les croyait-t-ailleurs.

Trompe-quoi

Ces deux-là, ils trompent leur monde. Ils n’existent pas : ils sont peints sur le mur. Un trompe-l’œil, quoi — j’ai appris ce mot dans les années quatre-vingt-dix. J’étais petit et, eux, ils étaient déjà là, sur le pignon de la rue de Reuilly. Ils n’ont pas vieilli — moi, si — ils trompent le temps …

La place Robespierre-Saint-Honoré

Se promener dans Paris ou dans le plan de Paris sont deux plaisirs, desquels je ne saurais choisir mon préféré. Dans ce plan-ci, mon plaisir est localisé particulièrement au centre de la page — à l’endroit de la place Robespierre (et de la rue du même nom). Nous sommes juste après 1946 : la place du …

Je ne me souviens pas du 14-Juillet Nation

Autrefois j’étais un enfant, ma grande sœur aussi, et nous allions au cinéma avec notre père. Voir des Walt Disney, par exemple Bernard et Bianca. C’était sur le Diderot, dans ce cinéma qu’on appelle aujourd’hui Mk2 Nation et qui, à l’époque, portait un autre nom. Je ne me souviens pas qu’il se fût appelé 14-Juillet …