La joie de se frotter à l’autre

Au pire, j’avais gardé un titre en stock. Si leurs idées étaient nulles (ou s’ils n’en avaient aucune), j’aurais fait le truc tout seul et ils m’auraient regardé travailler. Le « partage » aurait consisté à leur montrer l’outil (comment je maquette le bouquin) et à expliquer mes choix. Pauvre partage. Ce matin, je sollicite leurs idées …

C’est à nouveau Martin

Il s’appelle Martin, comme celui du Héros et les autres, car, pour moi, c’est le même Martin. Qui n’a certes pas la même vie – mais dans sa tête, c’est tout pareil. C’est pourquoi je lui ai donné, naturellement, le même prénom. C’est à nouveau Martin, donc, dans ce texte paru dans le numéro 13 …

Je ne me souviens pas du parc Montreau

Je parlais de Gaston, mon hamster, l’autre jour sur ce blog. La bestiole m’avait servi, étant môme, d’objet métaphysique pour faire un pari avec la mort : je raconte ça dans le Cafard hérétique et, évidemment, c’est une anecdote de pas grand-chose, qui est seulement une occasion de parler de mon père – parce que c’est …

Éducation sentimentale avec un rongeur

C’est le sous-titre de ce texte que j’ai écrit pour le hors-série no3 du Cafard hérétique : « Puisque l’un d’entre nous doit mourir ». Le point de départ de cette histoire est un dessin de Jacques Cauda (à qui le numéro est consacré), représentant un animal chelou. Il n’est pas très en forme, ce rongeur, et je …

Pour ceux qui brûlent comme nous d’un si grand amour

Samedi, rentrant du cinéma où nous avons vu ce film si beau, Genèse — très simple et intense à la fois, beau comme tout, où j’étais heureux de voir tant de références à Salinger (me disant que ces adolescents intemporels, sans réseaux sociaux, tout entiers consacrés à la pureté de leurs sentiments, pouvaient être de …

Trois jours (et les gens)

Ça a commencé vendredi par une promenade avec Pascale sous la dalle des Olympiades ; on sait que les voies ferrées qui ne vont nulle part, ça me botte, et c’était l’occasion rêvée de savoir où elles s’arrêtaient, celles qui sortent de ce tunnel de la rue Régnault pour aboutir dans la gare logistique (béton, béton, …

Les lignes courbes, tes yeux, la valise

Dans le nouveau Cafard hérétique, je dis la grâce des lignes courbes : les ondulations discrètes de la rue de Charenton et l’arête franche de la mandibule. Les deux portraits peints sont de Saïd Mohamed. Dans ce numéro, il y a aussi « Tes yeux, la valise ». C’est une nouvelle qui finit bien, puisqu’elle …