Richelieu et nous

Voici la salle où a eu lieu, hier en fin d’après-midi, mon premier atelier d’écriture avec des adultes (je ne leur ai pas dit que c’était mon premier, j’espère qu’ils n’ont pas vu mon trac).

Mais, les personnes que vous voyez sur les photos ne sont pas les participants à l’atelier : ce sont les évêques de Luçon. Ils nous ont accueilli chez eux : un endroit confortable et élégant, propice au travail, donnant sur le parc. On l’appelle la salle Richelieu, à cause de qui vous savez. Richelieu est partout, ici. En statue — sur la place entre la cathédrale et le café du Commerce (une terrasse que je fréquente volontiers) — ; en spécialités chocolatées — dans une vitrine donnant sur la même place, en face — ; dans le nom d’une baguette de pain que j’achète quelquefois.

Dans l’un des textes écrits pendant l’atelier, le vénérable évêque de Luçon est descendu de son tableau pour faire quelques pas au jardin. J’ai pensé à la scène nocturne du Roi et l’Oiseau, pendant laquelle les œuvres d’art prennent vie. Qu’il est beau, ce film.

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2 commentaires

  1. Bel écrin, un peu intimidant. Une impression de silence, bon pour la concentration ou propice à la page blanche ?
    En quoi consistait l’atelier, comment l’avez-vous mené ?

    1. J’ai expérimenté une méthode, un jeu, et je suis content que tout le monde ait bien voulu s’y prêter (au jeu). Chacun ayant choisi un lieu qui lui plaît (à Luçon), on a d’abord jeté sur le papier tous les mots, les phrases, les idées qui pouvaient se rapporter à ce lieu : c’était la « boîte à outils » (des sensations, des sentiments, des descriptions) dans laquelle, ensuite, on a pioché pour inventer un personnage et raconter une histoire liée à ce lieu…
      La salle qui nous a accueillis était parfaite !

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