Jusqu’à atteindre le cœur du phénomène

C’était l’été au jardin de Reuilly ; les gens étaient beaux ; ils étaient assis ou couchés, ou adoptaient des positions hybrides entre l’assis et le couché : accoudé dans l’herbe, les jambes étendues, l’autre bras laissé libre pour dessiner des gestes dans le ciel bleu, soulignant la parole gaie, enjouée, abondante ; certains torses étaient nus ; les jambes …

Quelquefois, le soir

Quelquefois, le soir, nous sortons. Nous disons : faire un tour de petits vieux — pardon, de personnes-z-âgées, en prononçant la liaison. Ça consiste à marcher dehors tandis que la nuit tombe. Nous faisons le tour du pâté de maisons — ça a quel goût, le pâté de maisons ? C’est doux, les couleurs fondent vers le …

Les lignes courbes, tes yeux, la valise

Dans le nouveau Cafard hérétique, je dis la grâce des lignes courbes : les ondulations discrètes de la rue de Charenton et l’arête franche de la mandibule. Les deux portraits peints sont de Saïd Mohamed. Dans ce numéro, il y a aussi « Tes yeux, la valise ». C’est une nouvelle qui finit bien, puisqu’elle …