Il y avait cette histoire de poulpe écrite par Guillaume. C’était excitant et marrant. On cogitait tous les deux sur cette question : écrire quelque chose d’érotique dans un ton qui ne déparerait pas avec le genre de littérature que nous aimons lire et écrire. Quelque chose de franchement explicite et, à la fois, de joyeux. Et même : de poétique. De son côté, le pari était réussi. Et moi, au même moment, j’ai découvert Lairoux, en Vendée, et j’ai écrit sur ce blog : « J’ai un faible pour Lairoux. » Ça a plu à Guillaume, l’idée que j’aime les roux. Il m’a répondu : « Il y a un village dans la Manche qui s’appelle : la Lande d’Airou. » C’était suffisant pour que je m’y mette, à mon tour. J’ai écrit cette nouvelle, dans laquelle le narrateur a un faible pour les roux et découvre, par hasard, la Lande d’Airou. Arrive ce qui doit arriver : je ne vous fais pas un dessin. J’ai aimé écrire ça. J’en ai parlé ici et là.
On a pensé : « Deux nouvelles, c’est presque une collection. » Puis Guillaume a dit : « Mon copain Alban Robin écrit des contes coquins, tu verras, c’est bandant et rigolo. » Et moi, j’ai dit : « Ce serait étonnant que Laurent Herrou n’ait pas une histoire un peu salée à nous faire lire. » Voilà : quatre auteurs, quatre livres. C’est la collection « Histoires pédées » du collectif Pou. Plus tard, nous serons plus nombreux : la série s’agrandira. Pour l’heure, je vous invite – que dis-je : je vous encourage, je vous pousse – à découvrir ces premiers textes ! C’est une aventure excitante pour nous (de les publier), et ce sera excitant pour vous (de les lire). Pour nous donner un coup de pouce et faire partie des premiers : participez à la souscription sur Ulule. Et si vous voyez que l’objectif de la campagne est atteint, contribuez quand même ! Plus on est de fous, etc.