On s’amuse : c’est-à-dire qu’on apprend

Dès que je trouve la formule, j’en suis tellement content que je la répète à trois personnes pendant la soirée ; elles ne sauront jamais que je ne l’ai pas improvisée pour elles. D’habitude, je m’efforce d’être inédit, comme lorsque j’achète des cartes postales : je prends soin de les choisir différentes, bien que leurs destinataires ne …

Je te baptise « beau » alors tu seras beau

Origny-le-Butin est comme le patelin par défaut, celui qu’aucune mythologie n’accompagne, celui qui apparaît quand on pense « un village lambda ». Il n’est pas juché en-haut d’un promontoire rocheux, il n’est pas battu par les vagues, il n’est pas baigné par le glouglou d’une rivière pittoresque. On n’y a pas découvert le squelette d’un humain préhistorique. …

Toucher le squelette, ce serait tout changer

Vu son ascendance (le père, militaire à quatorze ans, s’instruit sur le tard et devient vétérinaire dans sa vingtaine) et le parcours de ses aînés (le frère Camille est professeur de chimie au lycée de Nancy ; la sœur Caroline sort de la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur, elle deviendra institutrice, son témoin de mariage …

Notre intimité est politique

Accompagnant l’exposition « Dans les marges, trente ans du fonds Michel Chomarat » à la bibliothèque municipale de Lyon, un catalogue est publié aux éditions Mémoire active sous la direction d’Antoine Idier. Merci à vous, Michel, Antoine, pour votre invitation : je suis fier d’avoir contribué à ce livre (disponible à Lyon à la bibliothèque de la Part-Dieu, …

Il s’appelle Théo-tout-court ou bien Théo-quelque chose

Sa mère l’appelle Théo. Ses amis aussi. Notre vrai prénom, c’est celui dans lequel on se reconnaît dans la voix de ceux qui nous aiment. Pour les autres gens, et sur la couverture du livre, il s’appelle Théodore Poussin. Je tombe sur son nom dans mon journal d’adolescent, le 19 décembre 2003 : je cite des vers …