Là, c’est le plan du soi-disant « appartement » d’Alexandre dans L’épaisseur du trait, dessiné dans mon carnet en 2015. Là, c’est le plan de mon soi-disant « chez moi », c’est-à-dire le lieu où je suis présentement, que je me suis trouvé en 2017 et que j’ai aménagé selon ce dessin fait dans un autre carnet. Toute ressemblance …
Archives de l’étiquette : chez moi
Parfois, la nuit tombe
Avenue Parmentier, Paris.
Regarde de tous tes yeux, regarde
« Regarde-moi dans les yeux », dit-il. Je le regarde, je ne fais rien d’autre. « Mieux que ça, encore », répond le paysage. Et l’immeuble de la rue du Chemin-Vert, et le toit d’ardoises et de zinc, et le ciel, comme une image, s’engouffrent dans ma pupille ouverte.
Une gymnastique
Face à moi, je lis : E (ou K ?), K (ou R ?), F (ou P ?), O (ou Q ?). Elles sont floues (les lettres), alors elle change les verres (la médecin), clic-clac, dans la machine contre laquelle j’ai collé mon front. Elles sont plus nettes, d’un coup (les lettres). Je vois bien que c’était un K, un …
À travers
Lorsque je suis assis à ma table, souvent, je regarde dehors, c’est-à-dire que je regarde à travers l’ouverture de ma fenêtre. Comme je suis au septième et dernier étage, ma fenêtre est découpée dans la pente du toit. Dans la mansarde. Et, puisque qu’en face de mon immeuble il y en a un autre, symétrique, …
L’altitude
« L’altitude », c’est le titre de cette petite histoire écrite du haut de mon septième étage, et publiée dans la collection Poids Plume — vous savez, ces livres-poèmes qu’on se passe de la main à la main.