Quelqu’un que nous aimions a lâché notre main

La ville est floue, les maisons atténuées par le filtre doux de la brume. On se déplace comme dans du coton, confus, tout engourdis. Le brouillard est dans nos têtes, surtout, car je dors mal, et J.-E. ne dort presque pas. Dans la vallée, les nappes flottent en apesanteur. Vers le causse, elles s’accrochent aux …