Je vais à l’atelier de gravure. Il n’y a que Flore. Nous buvons avec le prof une bouteille de champagne rescapée du vernissage de Judicaël. Avec Flore, nous faisons une gravure sur bois à quatre mains que nous comptons offrir à M. Viot qui part à la retraite.
Dans le RER, je suis face à un homme jeune, beau, qui dort appuyé sur son bras. Je suis ému.
Je vois Matador, mon sixième film d’Almodóvar.
Demain à l’expo de Judicaël, il y aura tous ses élèves — du moins, ceux qui pourront venir. Peut-être que je verrai É*…
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no8 (intitulé Croissance exponentielle, 19 mars – 23 juin 2006), j’ai dix-huit ans.