Samedi 10 juin 2006

On passe à l’atelier de gravure, en coup de vent, pour finir ce qu’on faisait hier. Puis, on est censés avoir rendez-vous aux Buttes-Chaumont pour un pique-nique avec la classe, et avec Mmes Marot et Smadja. Or, ce pique-nique est tellement bien organisé que nous ne sommes que cinq. Je ne sais pas si les autres sont en vacances, ou s’ils nous snobent simplement. Et Mme Marot n’est pas là — mais elle est excusée, elle a de bonnes raisons. Et Mme Smadja n’était même pas au courant du rendez-vous.

Flore, Célie, Delphine, Camille B* et moi déjeunons donc sur une pelouse des Buttes-Chaumont et c’est fort agréable, tant pis pour les autres qui ne savent pas ce qu’ils ratent.

On va voir Judicaël, mais nous ne sommes déjà plus que quatre (Camille a fort à faire). Quelle misère ! Quant aux BTS com’, il n’y a que trois ou quatre élèves de première année (mais pas É*). Je m’en fous, c’était sympathique quand même.

Rentré à la maison, je termine La symphonie des adieux. Si j’avoue avoir trouvé quelques passages longuets, vers le milieu, la fin est poignante. Tous les personnages qu’on apprend à connaître (à aimer) au fil des cinq cents pages meurent les uns après les autres — Edmund White est le survivant. Je veux lire la suite.


Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no8 (intitulé Croissance exponentielle, 19 mars – 23 juin 2006), j’ai dix-huit ans.

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