Je « travaille » sur Il n’y a pas d’heure pour les peignes. Je découpe tout le scénario que j’ai écrit. J’écris en écoutant Ziggy Stardust et je le garde en tête toute la journée.
Je me replonge dans le carton où je range toutes mes planches de BD et je relis des vieilleries. Je réfléchis à celles que je vais envoyer à J*-E* — parce que oui, j’ai bien envie de les lui montrer. Ce n’est pas tous les jours qu’un type s’intéresse à ce que je fais — un type gay de surcroît, qui me donne aussi spontanément ses coordonnées… Je me fais quelques films, c’est agréable.

Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no8 (intitulé Croissance exponentielle, 19 mars – 23 juin 2006), j’ai dix-huit ans.