Vendredi 11 juin 2004

J’ai passé hier mon bac de SVT (c’était assez facile, je pense que j’ai assuré) et, ce matin, de français.

Depuis la fin des cours (le mardi 2 juin), on mange quand même à la cantine tous les midis avec S*, et W* qui nous rejoint. Il n’y a pas beaucoup de monde (en fait, pratiquement personne). Hier, par contre, S* n’a pas voulu venir, parce qu’il y avait le bac juste après, à 14 heures, et que ça allait la « faire stresser ». J’avais pensé ne pas venir non plus, alors. Mais B* m’a appelé le matin même pour me dire qu’il comptait y aller, alors on s’est retrouvés au lycée à 12h30 pour manger ensemble. Puis on a traîné avec Adeline et Pauline, des copines de B*, en attendant le bac. Il a fallu sortir du lycée à 13h30 pour y rentrer de nouveau en montrant nos convocations et nos cartes d’identité. Puis, l’épreuve. À la sortie, tout le monde ne parle que de ça, et demande aux autres « Tu as fait quoi, toi ? » (et ça énerve B*, qui préfère ne plus en parler). Ce matin, rebelote, sauf que l’épreuve de français dure quatre heures, au lieu d’une heure et demie pour les SVT. Je suis sorti au bout de trois heures et quart, et j’ai fait un effort, parce que d’habitude je mets moins de temps que ça. J’ai choisi le commentaire : un extrait de Rhinocéros de Ionesco… pourquoi pas. Dès que j’ai lu les trois sujets, j’ai tout de suite passé à la trappe la dissertation et l’invention. Pas intéressants. Je pense que j’ai réussi le commentaire. J’ai regardé les corrigés sur Internet : ça n’a rien à voir avec ce que j’ai fait, aucun rapport, mais je ne me soucie pas trop pour autant.

L’après-midi, j’ai été à la bibliothèque. Je lis pas mal, en ce moment. Aux dernières nouvelles, j’ai écrit que je lisais Proust et que je trouvais ça passionnant : je suis toujours du même avis, mais j’ai laissé tomber au bout de cent pages. C’est trop dense, trop prise de tête. J’ai lu Le der des ders de Daeninckx, choisi parmi la multitude de Série Noire qu’on a à la maison. Pourquoi celui-là ? Parce que c’est un roman que Tardi a adapté en BD (même si je n’ai pas lu cet album). À la fin, le salaud reste impuni. Selon la même logique (les dessins de Tardi), j’ai choisi ensuite Au bonheur des ogres de Pennac, c’est le premier d’une série. J’adore. Les personnages sont attachants, l’intrigue policière me plaît. J’ai donc pris le deuxième aujourd’hui : La fée carabine et l’ai commencé aussitôt. J’ai prêté à S* Love Story : elle ne l’a pas encore lu, je suis sûr qu’elle va aimer, il se lit vite, il est riche en émotions.

Demain et dimanche, c’est la brocante sous le pont du Pecq, je l’attends toujours avec impatience. Il n’y a que dans les brocantes que je trouve certaines BD ou des vieux numéros de Fluide ou de Pilote. La brocante de Marly, où on aura un stand, c’est le weekend suivant. On a fait un sacré tri à la maison. On a plein de trucs à vendre, mais aussi des trésors dont on ne veut pas se débarrasser encore. Des collections de quand on était petits : les jouets Kinder, les pin’s, les Pog…

Dimanche, ce sont aussi les élections européennes. J’espère que la claque des régionales va se renouveler.


Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no1 (« Journal, 14 août 2003 – 15 juillet 2004 »), j’ai quinze et seize ans.

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