Dimanche 30 mai 2004

Pas mal de trucs à raconter à propos de ce weekend.

Jeudi, Flore me dit qu’elle organise une petite soirée chez elle, parce que la fin des cours approche et ses parents ne sont pas là. Elle invite toute la classe, sauf quelques uns. Moi, je suis invité, mais j’hésite, je ne suis pas sûr d’avoir envie de venir. Je n’ai jamais été à une soirée, je ne sais pas comment ça va se passer. Je n’ai pas envie de danser. Si c’est juste pour boire et fumer, non merci (mais je ne m’inquiète pas trop pour ça, avec elle). J’ai peur de m’ennuyer. Je demande à S* si elle vient : elle hésite aussi. Finalement, je la convainc. On décide d’y aller ensemble. Il y aura aussi B*, M*, ceux que j’aime bien. Je me prépare donc au fait de sortir le samedi soir… Or, le samedi (hier), j’appelle S* une heure avant, pour qu’on s’accorde sur les horaires. Et savoir si son père nous ramène, ou si maman s’en charge. Et là, bing ! Elle me dit qu’il n’y a plus de soirée. C’est annulé. Les parents de Flore n’étaient pas au courant, il l’ont appris au dernier moment, et ont emmené Flore en vacances avec eux. Alors, plus de fête. Quelle déception ! Pour une fois que j’étais décidé… J’avais même préparé un cake, pour la soirée.

Tant pis. Ma soirée n’était pas tout à fait perdue. C* et N* étaient à la maison, arrivés de Marseille vendredi soir. D’ailleurs, leur présence m’avait fait hésiter à dire oui à la fête, pour une fois qu’on avait du monde à la maison. On a fait pas mal de trucs ensemble, du coup. On a été, tous les cinq, dans un resto de couscous qu’on ne connaissait pas, qui est pourtant tout près de la maison (au rond-point du Pecq). Puis au cinoche, mais sans Juline qui devait passer la soirée et la nuit chez une copine. On a vu La vie est un miracle d’Emir Kusturica en VO (en serbe !) : ce film est extraordinaire, on en sort plus heureux, alors que c’est un film sur la guerre. La façon de filmer est très lyrique, pleine de poésie et d’énergie. Je n’en dis pas plus, car je suis nul pour faire l’éloge d’un film, et pour les compliments en général.


Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no1 (« Journal, 14 août 2003 – 15 juillet 2004 »), j’ai quinze et seize ans.

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