Dimanche, c’était le premier tour des élections régionales et cantonales (première fois que Juline votait). Globalement, on constate une flagrante avancée de la gauche, une grande baffe dans la gueule du gouvernement Raffarin. Bien fait. J’espère qu’en Île-de-France la gauche gagnera au deuxième tour. Elle a de l’avance, mais les deux listes de droite ont fusionné.
Il est 16h58. Je fais une pause. Ça fait plus de trois heures que je bosse : histoire, géo, anglais. Juline est dans sa chambre avec son copain : ***. Il m’a l’air sympa. C’est la deuxième fois que je le vois. La première, c’était mercredi dernier. Tant mieux pour Juline, je suis content pour elle.
À part ça, Juline nous inquiète. Elle a des notes catastrophiques (pas toujours, mais bon, disons que ce n’est pas terrible) et on a peur pour son bac. Si elle ne l’a pas, elle n’aura pas le courage de redoubler. Et si elle n’est pas prise dans les écoles d’art où elle veut s’inscrire… C’est dur. Comment va-t-elle faire ?
Demain, au lycée, est organisée une Journée de l’Europe. Ils invitent des Finlandais, l’ambassadeur letton, et la vice-présidente du Parlement européen. Une conférence. On pourra poser des questions. Et il y aura des Chypriotes : on va leur poser des questions pour notre TPE. Mais, problème : ils ne parlent pas français. On va devoir essayer de se débrouiller en anglais…
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no1 (« Journal, 14 août 2003 – 15 juillet 2004 »), j’ai quinze et seize ans.