Je suis content de ma journée. Pourtant, si on regarde bien, c’est pas une journée terrible. Mais j’ai bien aimé. Je crois que je commence à avoir de bons copains.
J’ai lu 1984. J’avais l’intention de le lire cet été, mais il n’était pas à la bibliothèque. Maintenant, on me demande de lire pour le français. Tant mieux. Je vais lire aussi Des fleurs pour Algernon, ça a l’air très fort.
Ce week-end, c’était bien : C* est venu. Manque de bol, il était là tout le dimanche après-midi alors que, nous, on était chez G*. Enfin, c’était sympa aussi. On était douze. Mais je n’ai pas parlé à tout le monde. On est de la même famille, mais on ne se connaît pas pour autant. Je dis ça pour certaines personnes seulement, car il y en a d’autres que j’apprécie beaucoup. Quand j’entends des gens parler de « famille », ça me fait parfois rigoler.
Le pire, c’est ceux qui parlent de leurs parents et qui n’arrêtent pas de s’en plaindre. Ils ne se rendent pas compte.
En cours de bio, on a parlé de clonage, et tout ces genres de trucs. C’est fou.
Je ne sais pas trop pourquoi j’écris. C’est bizarre. Ça ne sert à rien, mais j’aime bien.
Ce soir, j’ai fini les cours à 18 heures. Ça fait tard. Juline a cours de solfège jusqu’à 20h30. Je vais aller regarder la télé, tiens.
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no1 (« Journal, 14 août 2003 – 15 juillet 2004 »), j’ai quinze et seize ans.