Matin : découpage de trois planches de ma BD sur B* (que j’intitule B*) : j’en suis à neuf.
Après-midi : suis allé à La Défense avec Juline pour les soldes. Ai acheté : deux t-shirts sympas avec des motifs, coupe ajustée, pour changer des trucs informes que j’ai déjà ; un maillot de bain rouge, car le mien était triste (trop long et kaki) ; un pantalon rouge, le genre de truc que je n’aurais jamais choisi si Juline ne me forçait pas ; des chaussettes ; une pochette à porter en bandoulière.
N’empêche… Dans les boutiques, certaines fringues me faisaient penser à B*. Ce n’était pas exactement ce qu’il porte, mais ça y ressemblait.
N’empêche… Quand le RER passe à la station Rueil-Malmaison, je pense à lui.
N’empêche… Il est toujours dans ma tête.
Pourquoi c’est bien d’en faire une BD : parce que B* n’est plus mon amour impossible, mais un personnage intéressant ; parce que cette histoire n’est plus un moment triste de ma vie sentimentale, mais un bon scénario. Je dénature peut-être la pureté de cette histoire en l’exploitant, mais je prends du recul.
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no5 (intitulé B*, 8 juin – 1er août 2005), j’ai dix-sept ans.