« Capricorne. Un coup de foudre se profile à l’horizon de votre cœur ! Ouvrez l’œil et le bon. Rassurez-vous, vous ne risquez pas de rater le coche de l’amour. Les astres vous guident… »
Mon horoscope est particulièrement exceptionnel aujourd’hui… Ce qu’il y a de bien avec l’horoscope, c’est que je n’en ai rien à cirer. Mais quand il est vraiment très bon, ça me donne quand même un prétexte pour me motiver.
É*, donc.
Nous avons déjeuné à deux tables d’intervalle, lui et moi. Puis, je me suis armé de courage (d’une part) et de quelques exemplaires de Bazart (d’autre part)… et je l’ai rejoint au BDE. Je lui ai dit « Salut ! » Je lui ai proposé de m’en prendre quelques-uns pour sa classe. Il me répond qu’il fera un très mauvais vendeur, et qu’il vaudrait mieux que je m’adresse à (?) (j’ai oublié son prénom). Mais avait-il besoin d’approcher son visage si près du mien pour me répondre ? Je suis persuadé que non.
J’ai donc été voir (?). Un mec sympa.
Je suis très content de moi. J’ai fait une sorte de demi-premier pas. C’est un bon début…
J’ai aimé sa voix.
Maintenant, c’est comme si nous nous connaissions ?
L’après-midi, nous sommes allés au Salon du Livre. (Il y était aussi. Je l’ai vu, mais lui non.)
Au stand des Requins Marteaux, j’ai acheté un recueil Ferraille. Mais aujourd’hui, c’est une journée pour les professionnels et, du coup, il y avait peu d’auteurs présents. Nous avons tout de même rencontré, un peu par hasard, Claude Ponti. Le dieu vivant de C*. Elle était pétrifiée. Heureusement, je l’ai aidée : c’est moi qui ai dit bonjour au monsieur… C* a donc rencontré le magicien de son enfance, qui lui a même fait la bise. Elle est heureuse.
Camille G* a eu un autographe de « Charlie » (vous savez, celui de Où est Charlie ?) : il se baladait dans les allées.
Au Salon du livre, il y a moins de saucisson et de fromage qu’au Salon de l’agriculture, mais c’est vachement mieux pour les gens qui aiment les livres (j’en suis).
Dans Glamorama, il y a une scène de sexe qui dure sept pages. J’étais tellement absorbé par ma lecture que j’ai raté ma station de RER.

Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no8 (intitulé Croissance exponentielle, 19 mars – 23 juin 2006), j’ai dix-huit ans.
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