Pour inaugurer ce carnet, pas d’événement extraordinaire, pas d’annonce spectaculaire, juste le récit d’une journée banale. J’ai passé ce dimanche à travailler plus ou moins. Ce matin, j’ai lu le tome 3 du Combat ordinaire. Il est encore trop tôt pour dire s’il est aussi bon que les deux précédents, il faut lui laisser le temps de se décanter dans ma tête… En tout cas, il est drôlement fort. Hier, j’ai relu les deux premiers et j’étais content de voir que leur effet sur moi était intact. Le même frisson, la même larme aux mêmes moments. J’ai regardé le DVD qui était avec le tome 3. Ce n’est pas qu’un coup marketing, c’est vraiment intéressant comme documentaire. Et assez technique. J’ai des réponses à mes questions ! J’aime savoir comment sont faits les livres que je lis.
Je me suis remis au travail. Et, entre deux étapes de ce travail, j’ai jeté un coup d’œil à l’ordinateur, en espérant naïvement qu’Internet accepterait de se connecter… J’avoue : je pensais (en partie) à É*.
J’ai cédé à une faiblesse : je me suis repassé la bande-annonce de Brokeback Mountain, et deux extraits. Les yeux interrogateurs de Jack, son sourire triste, on aurait envie d’être regardé comme ça ; et la marque du coup reçu sous l’œil qui le rend étrangement attirant, attendrissant. Ensuite, pour changer, je me suis repassé un peu du Temps qui reste, avec la musique de la bande-annonce que j’ai gardé en tête : Perfect Day.
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no8 (intitulé Croissance exponentielle, 19 mars – 23 juin 2006), j’ai dix-huit ans.