Dimanche 4 juillet 2004

Grande nouvelle : Juline a eu son bac ! C’est génial ! Presque un miracle. Elle l’a eu de justesse (10,48 sur 20), mais c’est pas grave, l’important c’est qu’elle l’ait eu. Bravo !

On a eu les résultats vendredi. Juline travaillait chez Axa, donc c’est ses copines qui ont été voir pour elle et qui lui ont téléphoné. Le soir, elle a été voir quand même, parce qu’il fallait qu’elle récupère son dossier et son relevé de notes. C’est super. Maintenant, elle va aller à la fac, faire des arts plastiques. C’est à Saint-Denis : c’est pas la porte à côté, mais il n’y avait pas plus pratique. Ce qui est bien, c’est que, pour elle, la rentrée est en octobre. Elle a encore trois mois de vacances.

Je crois que je n’aurai mes notes du bac que mercredi, moi, sur Internet. Sinon, il faut attendre de les recevoir par la poste, vers le 14 juillet.

Comme elle a eu son bac, Juline va recevoir un chèque-cadeau de quarante-six euros de la part de la Ville, pendant la cérémonie du 14-Juillet, avec tous les bacheliers alpicois de l’année. Pour une fois, rien à dire : la mairie a eu une bonne idée. Ça motive pour avoir son bac : rien de tel que l’argent.

Il est 11 heures, maman est partie chercher Juline chez sa copine C*, où elle a passé la nuit avec deux autres copines : C* et C*, je crois (à moins qu’il n’y ait L* ?). Elles ont fêté leur bac ! Maman leur a acheté à chacune une grosse sucette en forme de lapin, souris, etc., faite avec des gros bonbons. C’est exactement leur genre : elles sont du genre à adorer Winnie l’ourson ou Nemo et à aller à Disneyland.

Maman a trouvé ces sucettes à Saint-Germain hier, on y était ensemble. J’ai acheté le nouveau Lapinot : La vie comme elle vient. Je l’ai lu immédiatement en rentrant. Quand j’ai fini, j’étais tout retourné. C’est très fort, cet album. L’émotion. Je n’avais encore jamais vu ça dans Lapinot. Cet album est très drôle par moments, mais aussi très triste. Il est bien construit (on suit plusieurs personnages à la fois), il y a même du suspense. La fin m’a bouleversé. Franchement. Lapinot est mort. Je ne m’y attendais vraiment pas.

Jeudi 1er juillet : Pif ressort. Le mythique Pif Gadget. Je me précipite chez mon marchand de journaux : il ne l’a pas encore reçu. Je vais en voir un autre : pareil. Bon, je reviens le lendemain, et : « Je n’en ai plus. » Alors, vite, je vais chez l’autre : « J’ai été dévalisé. » Où vais-je pouvoir le trouver ? Ce n’est pas étonnant qu’ils soient déjà en rupture de stock, des milliers de fans ont dû se l’arracher. Je vais à la grande Maison de la presse du Vésinet : ils en ont encore une pile. Sauvé ! J’en aurai fait, des kilomètres. Le canard a l’air sympa, même si c’est plutôt pour les gamins. Par contre, je ne sais pas trop quoi faire du gadget. Ce sont des « pifises », c’est-à-dire des Artemias : des bébêtes en sachet, qu’on élève dans l’eau. L’aquarium en plastique est fourni, la nourriture aussi.

À la bibliothèque, j’ai pris L’année de l’éveil de Charles Juliet, l’auteur de Lambeaux qu’on a lu pour le cours de français. C’est encore autobiographique. S* a lu L’inattendu, un autre de ses livres, qu’elle a trouvé très bien.


Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no1 (« Journal, 14 août 2003 – 15 juillet 2004 »), j’ai quinze et seize ans.

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