Mardi 25 mai 2004

Au festival de Cannes, qui s’est terminé samedi, la Palme d’or a été attribuée à Michael Moore pour son documentaire contre cet enfoiré de Bush : Fahrenheit 9-11. J’irai voir ce film, peut-être avec S*.

Et si je racontais ma journée ? Elle n’était pas mal. Elle commence par une heure de maths, certes : c’est nul. Mais elle continue avec deux heures d’espagnol, et j’aime bien le prof. Il nous a montré un documentaire sur l’esclavage à Cuba à la fin du XVIIIe siècle, vu sous l’angle de la religion catholique. Sans être pro-catho, ce n’était pas franchement antireligieux non plus. Puis, de 11h30 à 15 heures, on n’avait pas cours. Alors on est restés dehors, au soleil, sur la pelouse au fond de la cour du lycée. Une heure avec S*, B*, Amandine, Lisa et W* (qui avait aussi une heure de perm, par coïncidence), puis avec B*, Lisa et les copains et copines de B* (S* est rentrée chez elle… pour regarder Roland-Garros). Ils sont sympas. Ou plutôt : elles sont sympas, car c’étaient des filles. Grâce à B*, je rencontre du monde… À deux heures, elles sont parties en cours, et M* est arrivée. J’aime bien M*, je ne sais pas si je l’ai déjà dit. On a fait un peu de maths : il fallait que je l’aide pour le contrôle de demain. Ça m’a forcé à travailler. En ce moment, je ne suis pas motivé, alors s’il n’y avait pas M* je n’aurais sûrement pas bossé mes maths. À 15 heures on est allés en cours d’anglais, puis de SES et enfin d’histoire (ce qui nous fait finir à 18 heures, oui c’est tard). Mais on ne peut pas se plaindre car, le jeudi après-midi, on n’a pas cours (on avait TPE et ce n’est pas toute l’année). Par contre, on commence tous les matins à 8h30.

Autre chose : Mme L*, notre prof de SVT est malade. On n’a pas terminé le programme et on a le bac le 10 juin. Alors Mme P*, la prof de l’autre classe de première ES, nous fait quelques cours en rab. Le bac approche… mais je m’en fous complètement. Je ne stresse pas du tout. On n’a que trois épreuves, c’est court, il n’y a pas beaucoup de révisions. Le truc embêtant, c’est que je passe l’oral de français à Conflans-Sainte-Honorine. C’est à perpète ! La galère pour y aller. J’espère que je ne passerai pas trop tôt. Juline aussi était passée là-bas, à 7h30 du mat’. Elle s’était levée super tôt, ça a sans doute contribué au fait qu’elle a foiré son épreuve.


Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no1 (« Journal, 14 août 2003 – 15 juillet 2004 »), j’ai quinze et seize ans.

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