Je visite les portes ouvertes d’Olivier-de-Serres puis d’Estienne. Je suis effaré par la qualité des travaux exposés en Mise à niveau. J’ai peur. Si je ne réussis pas à entrer en BTS, que vais-je devenir ?
A priori, je veux rester à Duperré et faire le BTS communication visuelle. Ou éventuellement, la même chose à Estienne. Ou alors, illustration à Estienne, mais là, mes chances de réussite sont proches du zéro absolu.
Après ces visites, je cours chez Créa pour acheter un carnet de croquis, tellement je suis jaloux de ceux que j’ai vus. J’appelle Camille, je lui demande si je peux monter chez elle, c’est à côté.
C’est la première fois que j’entre dans sa chambre de bonne, au sixième étage. La déco est surprenante, mais elle m’avait prévenu : c’est du Camille typique. Nous prenons le thé en feuilletant des carnets de croquis et en écoutant les Ramones. Elle me parle beaucoup d’Estienne, où elle espère entrer (en illustration). Elle me parle de *** et me fait lire une lettre de lui.
Je vais ensuite à Duperré et fais une visite guidée à Amandine (du lycée) venue exprès pour les portes ouvertes. Nous rentrons ensemble en RER.
Ce soir, je dessine tant que je peux, pour vaincre mes complexes.
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no7 (intitulé Vincent, Alexandre, Édouard et les autres, 29 novembre 2005 – 18 mars 2006), j’ai dix-sept et dix-huit ans.