J’ai dessiné trois planches : 32, 33 et 34. J’en suis aux deux tiers !
Continuer la lectureDimanche 17 juillet 2005
Hier, dessiné les planches 27 et 28. J’ai montré le tout à maman. C’était un moment étrange. Je l’ai fait pour nous donner une occasion de discuter de tout ça. Je ne sais pas comment faire, sinon. C’est donc la troisième fois que nous avons une discussion sur mon homosexualité.
Continuer la lectureVendredi 15 juillet 2005
Hier soir, j’ai été au feu d’artifice avec maman (Juline y était avec son Seb et aussi C*). Il était beau. J’ai entendu : « Au Pecq, ils font de bons feux d’artifice, c’est pas des pédés ! »
Continuer la lectureJeudi 14 juillet 2005
Ai été à la mairie pour 11 heures, avec Benoît, pour la petite cérémonie, fête nationale et compagnie, pour que le maire nous donne nos chèques-cadeau… Je suis resté avec Benoît, et puis Cyril, Grégoire, un autre Benoît et Dimitri : des copains du collège. J’ai vu aussi Ruth (qui est dans ma classe) et Aurélie (qui est dans mon lycée, qui était dans mon collège aussi, et qui lit Le portrait de Dorian Gray).
Continuer la lectureMercredi 13 juillet 2005
Hier, très bonne journée. Le matin, j’ai vu Adeline sur les pelouses du Vésinet, on a papoté deux heures et demie. Elle emménage avec son copain dans un mois. Je lui ai montré B*. L’après-midi, j’appelle Flore pour la voir : elle est disponible de suite, alors je lui donne rendez-vous au Celtique. On y passe trois heures… C’était super, on a parlé de tas de trucs. Je lui ai dit que j’étais homo. Je raconterai ça une prochaine fois. Puis, j’ai dessiné la planche 18.
Continuer la lectureLundi 11 juillet 2005
Hier dimanche : planches 15 et 16.
Continuer la lectureSamedi 9 juillet 2005
Or donc, hier soir, nous étions une petite dizaine : moi, Camille, Arthur, Flore, Marine, Maxime, Déborah, Julien, Jean-Baptiste, Arnaud et M. A*. J’ai passé une bonne soirée. J’ai discuté avec Camille et Arthur, et surtout Flore. J’aimerais bien revoir Flore.
Continuer la lectureVendredi 8 juillet 2005
J’ai fini le tome 3 du Journal. C’est vraiment magnifique. Très dur, très brut, très beau, très juste. Une phrase m’a beaucoup plu, qui s’applique aussi à mon cas : « Mais si cela ne peut même pas commencer entre Dominique et Fabrice, ce n’est pas parce que Dominique est Dominique à qui Fabrice, qui est Fabrice, ne plaît pas, c’est que Fabrice est pédé et que Dominique ne l’est pas… Avant d’être victime d’un échec personnel, Fabrice est soumis à la courbe de Gauss collective… d’un « genre » ». Je ne sais pas ce qu’est la courbe de Gauss, mais je suis sûr de comprendre le sens quand même. C’est dit avec des mots simples, ça résume atrocement la situation.
Continuer la lectureJeudi 7 juillet 2005
J’ai commencé le tome 3 du Journal. Fabrice Neaud tombe amoureux d’un hétéro. Son histoire ressemble à la mienne… c’est troublant. Il décide de lui avouer son amour, en dessins. Il lui offre les planches d’une courte BD dont il est le personnage. Plus tard, il dessine une autre BD, sur le ton humoristique cette fois, dans laquelle il se moque un peu de ce type ; et celui-ci le prend très mal. J’explique ça parce que c’est important pour comprendre le deuxième rêve de cette nuit. J’ai fait deux rêves de B*.
Continuer la lectureMercredi 6 juillet 2005
Je me suis signalé à la mairie pour recevoir ma récompense pour mon bac. Puis, j’ai été devant le lycée. Je l’ai dessiné, avec des arbres devant. Plus loin, sur les pelouses, j’ai fait un autre croquis, avec des arbres aussi. J’en ai besoin pour B*. J’ai dessiné les planches 5 et 6.
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