Jeudi 14 juillet 2005

Ai été à la mairie pour 11 heures, avec Benoît, pour la petite cérémonie, fête nationale et compagnie, pour que le maire nous donne nos chèques-cadeau… Je suis resté avec Benoît, et puis Cyril, Grégoire, un autre Benoît et Dimitri : des copains du collège. J’ai vu aussi Ruth (qui est dans ma classe) et Aurélie (qui est dans mon lycée, qui était dans mon collège aussi, et qui lit Le portrait de Dorian Gray).

Continuer la lecture

Mercredi 13 juillet 2005

Hier, très bonne journée. Le matin, j’ai vu Adeline sur les pelouses du Vésinet, on a papoté deux heures et demie. Elle emménage avec son copain dans un mois. Je lui ai montré B*. L’après-midi, j’appelle Flore pour la voir : elle est disponible de suite, alors je lui donne rendez-vous au Celtique. On y passe trois heures… C’était super, on a parlé de tas de trucs. Je lui ai dit que j’étais homo. Je raconterai ça une prochaine fois. Puis, j’ai dessiné la planche 18.

Continuer la lecture

Vendredi 8 juillet 2005

J’ai fini le tome 3 du Journal. C’est vraiment magnifique. Très dur, très brut, très beau, très juste. Une phrase m’a beaucoup plu, qui s’applique aussi à mon cas : « Mais si cela ne peut même pas commencer entre Dominique et Fabrice, ce n’est pas parce que Dominique est Dominique à qui Fabrice, qui est Fabrice, ne plaît pas, c’est que Fabrice est pédé et que Dominique ne l’est pas… Avant d’être victime d’un échec personnel, Fabrice est soumis à la courbe de Gauss collective… d’un « genre » ». Je ne sais pas ce qu’est la courbe de Gauss, mais je suis sûr de comprendre le sens quand même. C’est dit avec des mots simples, ça résume atrocement la situation.

Continuer la lecture

Jeudi 7 juillet 2005

J’ai commencé le tome 3 du Journal. Fabrice Neaud tombe amoureux d’un hétéro. Son histoire ressemble à la mienne… c’est troublant. Il décide de lui avouer son amour, en dessins. Il lui offre les planches d’une courte BD dont il est le personnage. Plus tard, il dessine une autre BD, sur le ton humoristique cette fois, dans laquelle il se moque un peu de ce type ; et celui-ci le prend très mal. J’explique ça parce que c’est important pour comprendre le deuxième rêve de cette nuit. J’ai fait deux rêves de B*.

Continuer la lecture