Mercredi 22 février 2006

J’ai repéré un type dans le métro. J’aime bien le suivre. Je pense qu’il m’a repéré aussi. À Auber, nous prenons l’ascenseur ensemble pour prendre le métro jusqu’à Sentier. Il descend à Sentier aussi, et il va bosser au 100, rue Réaumur. C’est marrant. Je l’ai repéré parce qu’il lisait Lunar Park de Bret Easton Ellis. Maintenant, il lit Éric-Emmanuel Schmitt. Et c’est moi qui lis Breat Easton Ellis (Glamorama) : j’aimerais bien qu’il remarque ça. Ça m’amuse. Et une précision : pour une fois, ce jeu n’a aucune origine sentimentale ou sexuelle, le type ne me plaît pas, c’est juste un jeu. Il a quarante ans et, même son âge mis à part, il ne me branche pas.

Ce matin, content de retrouver les collègues du groupe 2… C’est l’anniversaire de Léo (Léo…) samedi. Une fête. Irai-je ? (Toujours, cette nécessité de trouver chez qui je dormirai ensuite…)

C’est lamentable. Je ne bosse pas.

Je fais découvrir le Concombre masqué à Coline en lui prêtant l’intégrale.


Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no7 (intitulé Vincent, Alexandre, Édouard et les autres, 29 novembre 2005 – 18 mars 2006), j’ai dix-sept et dix-huit ans.

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