Jeudi 5 janvier 2006

Le français, c’est toujours chouette, et on est admiratifs de notre professeur Brigitte Smadja. L’histoire de l’art aussi, c’était cool, c’était Cézanne. On n’avait pas anglais, alors on a pu glandouiller plus que de coutume.

En expression plastique, Camille, Célie et moi n’avons pas travaillé : nous avons discuté et c’était drôlement bien. J’ai fait lire Bienvenue au club à Célie, ça a été le prétexte à une discussion : les discussion sur mon homosexualité sont souvent lancées par la lecture d’une de mes BD.

Quand j’ai émis l’hypothèse de me résoudre à fréquenter des bars homos pour faire cesser ma solitude, Camille s’est exclamée : « Pas question que je te laisse aller tout seul là-bas ! » Et Célie d’ajouter que ce serait sympa qu’on y aille ensemble.

Julie s’est jointe à nous et je me suis aperçu qu’elle était au courant : en fait, peut-être que tout le monde le sait. C’est bien. C’est facile, c’est comme une évidence.

Puis, la dernière heure, avec Mme Marot, nous avons partagé une galette des rois (et je me suis marié avec Camille).


Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no7 (intitulé Vincent, Alexandre, Édouard et les autres, 29 novembre 2005 – 18 mars 2006), j’ai dix-sept et dix-huit ans.

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