Une journée à attendre et rien d’autre. Attendre mon tour pour passer une simulation d’entretien avec Mme Marot. Pour tuer le temps, le midi, je vais successivement aux Enfants d’Icare et à Univers BD. Je ne réussis même pas à passer un oral. Je pars à 17h30 avec la désagréable impression d’avoir raté ma journée.
Si au moins j’avais aperçu É*… Demain, c’est officiellement la fin des cours pour sa classe, mais dans les faits, je sais déjà qu’il ne viendra plus. Tant pis. Lui aussi, je l’aurai raté. Pourtant, j’y avais cru. C’est dommage, tellement dommage…
Je reçois ma convocation pour Estienne, le 19 mai — et je suis pris d’un coup de panique : ils attendent de moi que je leur montre un dossier précisément composé de tant de planches, « réparties comme suit : (…) » ! Or, ce n’est pas ainsi que mon dossier est construit. Je vais avoir un gros travail de recomposition à faire. Moi qui me sentais désœuvré ! voilà : j’ai du pain sur la planche.
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no8 (intitulé Croissance exponentielle, 19 mars – 23 juin 2006), j’ai dix-huit ans.