C’était un jeu. J’avais imaginé les règles de ce jeu : écrire une histoire qui se passe dans une rue de Montauban. La contrainte, ce n’est pas moi qui l’avais décidée : les participants à l’atelier d’écriture ne pouvaient pas parcourir cette rue librement, parce que tout le monde devait rester confiné. Alors, j’ai proposé d’écrire à partir des images figées par Google Street View, d’une part, et de la mémoire, d’autre part. La mémoire intime, celles des choses vécues ; la mémoire partagée, celle des choses apprises sur l’histoire du lieu. Vingt personnes ont joué le jeu et, grâce à elles, j’ai visité Montauban depuis Paris ; un voyage dans le temps et l’espace.
Les vingt textes sont publiés sur le blog de la résidence. On peut les lire depuis la carte ci-dessus ou depuis le sommaire, sur cette page.