Une putain de bonne journée. Avec maman et Juline, nous allons nous promener à Paris. On visite le Petit Palais qu’on ne connaissait pas. Et c’est très chouette. On ne s’attarde pas des heures dans le musée, non plus, parce que bon, mais l’endroit est vraiment agréable et le jardin a-do-rable.
On rencontre des vaches un peu partout dans la rue.
On va à Saint-Michel, on mange dans un petit resto de la rue de la Harpe. Juline et moi invitons maman (fête des mères dimanche dernier). Puis on se balade dans le quartier. On passe devant les Gibert et autres libraires qui vendent des livres au kilo, qui me font baver, mais on n’est pas là pour ça. Je mange une grosse glace à l’italienne, ma première depuis l’été dernier. Puis on rentre.
Quand on arrive à la maison, ô joie, ô bonheur, jouez hautbois, résonnez musettes, Internet fonctionne ! D’où : grand contentement de ma part. Je m’aperçois que ce gros malin de B* m’a envoyé un mail le 20 mai, en réponse à ma carte d’anniversaire. Ouf ! Et moi qui croyais qu’il était un mufle et qu’il m’avait snobé ! Enfin, bon, un texto aurait été plus simple.
Je lis les posts en retard sur le blog de Larcenet, je trie mon courrier, je constate que personne de désirable n’est en ligne sur MSN, je mets à jour l’antivirus. Et je vais sur Rezo-G, juste comme ça, pour voir. Je ne parviens pas à retrouver É*… Étrange… Aurait-il changé de pseudo ?
Je ne reste pas longtemps sur Internet, car j’ai rendez-vous à 20 heures à Odéon avec Morgane, Étienne, Flore, Delphine, Camille G* et Lydia pour manger japonais. Dans le RER, je lis Mon auteur préféré : Brigitte Smadja, un bouquin sur notre prof, que j’ai dégotté par hasard cet aprèm. Et ça me donne encore plus envie de rester à Duperré, mais bon, hein, ça y est, je suis inscrit à Estienne, et tant mieux, c’est très bien ainsi.
On mange japonais, on rigole beaucoup, c’est super, a fuckin’ good soirée, on picole un peu (le vin et le saké), donc on rigole encore plus. Après, on va au Piano Vache, un bar vachement cool, je commande un demi (je n’avais jamais fait ça de ma vie), on parle fort pour couvrir la musique, Étienne raconte n’importe quoi et il est très drôle. Je rentre avec Morgane par le dernier métro. Chez elle, on regarde Charlie et la chocolaterie et on se couche à 3 heures passées.
Aaaah, je suis content.
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no8 (intitulé Croissance exponentielle, 19 mars – 23 juin 2006), j’ai dix-huit ans.