Je n’ai pas travaillé aujourd’hui : ni à B*, ni à l’abécédaire.
J’ai discuté sur MSN avec M* et lui ai donné mon numéro de portable.
J’ai encore reçu un numéro de Spirou ! Ça fait quatre, depuis la fin de mon abonnement.
J’ai emprunté L’autoroute du soleil de Baru à la bibliothèque du Vésinet. J’ai commencé Le portrait de Dorian Gray. J’ai vu Les fautes d’orthographe en DVD. J’ai fait un dessin pour Amandine (c’est elle qui me l’a demandé, ça me fait plaisir autant qu’à elle), je le lui donnerai lundi.
S* est partie à Madrid. Elle m’a envoyé un SMS. Jeudi, elle était passée me donner une procuration pour que j’aille chercher ses résultats du bac à sa place.
Pour mon téléphone portable, il fallait que je décide un code PIN à quatre chiffres. Je n’avais pas d’idée. Juline m’a conseillé de trouver un mot et de taper les chiffres qui correspondent aux lettres sur les touches. Alors, j’ai tapé 2365, parce que ça correspond aux quatre premières lettres du prénom de B*.
J’ai rêvé de lui. J’étais dans un appartement avec des tas de gens, des copains, c’était une sorte de petite fête. Je me souviens seulement de ceci : B* s’en va. Quand il passe la porte, M* vient le voir et lui dit : « Attend, j’ai quelque chose pour toi. » Lui, déjà de l’autre côté, sur le palier, passe la tête dans la porte entr’ouverte. Il dit : « Donne-le à Antonin, il me le donnera. » Et il part. Cette phrase m’a fait immensément plaisir, car j’ai compris, à travers elle, qu’il disait ceci : « Il est beaucoup plus probable que je revoie Antonin avant de te revoir toi. » Je me souviens de l’avoir trouvé très beau, dans ce rêve, et d’avoir surpris un de ses sourires qui me rendent heureux instantanément.
Je colle ici cet article découpé dans Le Monde que je ne sais pas où conserver ailleurs : « Madrid prend les couleurs du drapeau arc-en-ciel pour célébrer le mariage homosexuel ».
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no5 (intitulé B*, 8 juin – 1er août 2005), j’ai dix-sept ans.