Mercredi 24 mai 2006

♫ Le jour des résultats ♫

D’abord, je vais chez le coiffeur (sans rapport avec la suite).

J’ai rendez-vous à l’école avec les copainpines à 13 heures. Avant ça, je fais un détour par Reuilly-Diderot, parce qu’il y a une boutique qui remplit les cartouches d’encre d’imprimante. Pendant que le truc se fait, je vais me promener boulevard Diderot — sans traverser le 146, cette fois — et au jardin de Reuilly. La dernière fois, c’était une expérience un peu magique : je revenais là après presque dix ans, et j’avais cette sensation exaltante de découvrir et reconnaître à la fois. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus simple. Je m’y promène comme si je connaissais le coin par cœur — ce qui est à moitié vrai.

À 13 heures, donc, à l’école. On casse la croûte. On attend avec impatience les résultats, annoncés pour dans une heure. Judicaël, qui passe par là, nous livre quelques indiscrétions — à moi, elle donne tous les résultats pour le BTS com’, sans que je n’aie rien demandé.

Les résultats : je suis admis. J’avoue que le contraire m’aurait surpris : j’avais des signes encourageants ! Peu de déçus. Mais, parmi les déçus, Jie et Sheida, ce que je trouve injuste. Et Julie aussi.

Bien sûr, chaque liste est abondamment commentée, et on s’autocongratule tous.

Je vais traîner ensuite avec Camille B* et Célie. Elles veulent boire un verre sur une petite place charmante dans le Marais ; on marche, on tourne, on cherche ; et finalement, on en a marre de ne pas trouver et on s’installe n’importe où : rue Vieille-du-Temple. On essaie de monter des projets pour se revoir tous, prochainement, mais c’est pas facile. Une soirée est prévue aujourd’hui même, mais je n’en serai pas.

Demain, maman part chez Sylvie à Nuits-Saint-Georges, pour trois jours. Je propose à S* de passer avec moi la soirée où je serai seul à la maison. Mais je m’y prends trop tard, son emploi du temps de ces quatre jours de weekend est déjà plein (« comme d’habitude », ai-je envie d’ajouter).

Un cinéma est prévu demain matin, puis reporté à vendredi. Un pique-nique est annulé à cause de la pluie. J’ai peur de me retrouver seul.

J’aimerais voir É* samedi, mais à tous les coups il ne sera pas libre, lui qui a si peu de temps à cause de son stage. Il faudrait que je l’appelle, mais je n’ose pas.


Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no8 (intitulé Croissance exponentielle, 19 mars – 23 juin 2006), j’ai dix-huit ans.

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