Mercredi 22 mars 2006

Est-il possible d’être amoureux de quelqu’un avec qui on n’a échangé que deux répliques ? La question mérite d’être posée.

Cette nuit (c’est-à-dire dans mon rêve), je demandais à É* :
« Alors, ça y est, tu as lu Bazart ?
— Non, toujours pas.
— Mais que fait donc le délégué ?! »

Le délégué, c’est le type que j’ai chargé de vendre les Bazart dans la classe d’É*. Cette scène a lieu à la cantine, je suis à table avec lui, nous discutons. Cette scène est parfaitement réaliste et, donc, probable. Je suis persuadé que les choses se passeront exactement ainsi.


Ouf. Mon travail de design d’espace décolle enfin. J’ai trouvé l’idée.

Je finis tôt cet après-midi. Malgré la quantité de travail que j’ai à abattre, je décide de ne pas bosser pour un but précis, mais plutôt de remplir mes carnets de croquis.


Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no8 (intitulé Croissance exponentielle, 19 mars – 23 juin 2006), j’ai dix-huit ans.

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