Mardi 10 janvier 2006

J’ai dix-huit ans ! Tout arrive !

Alors c’est super, j’ai le droit de faire tout ce que peuvent faire les adultes. Je peux me bourrer la gueule dans les bars, je peux entrer en boîte de nuit, je peux sortir avec un mec de vingt-cinq ans sans qu’il aille en taule pour détournement de mineur, je peux voter et passer mon permis de conduire.

J’ai été gâté par les copains-copines. À la pause de 10h30, on a été au BDE pour manger des chamallows et tagadas que j’avais apportés, et voilà Camille qui entre avec un gâteau et des bougies ! J’étais tout ému. J’ai eu des petits cadeaux. Flore m’a fabriqué un tampon encreur Torink gravé dans une gomme. Coline m’a fait un livret avec des ornithorynques et son fameux pingouin. Camille m’a offert Les parleurs de François Ayroles (je ne connaissais pas, j’adore) et Les aventures de la fin de l’épisode (que j’ai déjà malheureusement, mais ça peut s’arranger). J’ai de la chance d’avoir ces amies. Célie était malade, elle m’a envoyé un petit texto très gentil.

Texto de Benoît aussi.

Après la cantine, pas cours. Je suis allé chez Gibert pour la première fois : c’est une sorte de paradis terrestre, où tous les livres que je veux existent en occasion (et donc : accessibles à ma bourse). Je me suis offert Un jeune Américain d’Edmund White, Glamorama de Bret Easton Ellis (c’est énorme, écrit en tout petit, sans marges) et… J’existe, je me suis rencontré de Gotlib, que j’ai cherché souvent, qui n’était plus disponible nulle part !

Quand je suis rentré à la maison, Juline était là, mais elle est partie en cours à 16h30 et rentrera tard ce soir.

Puis j’ai bossé (la nouvelle). J’ai aussi peint deux Torink sur mon carton à dessins. Et j’ai commencé à décorer un crayon pour l’anniversaire de Camille G* jeudi.

Ce matin, je ne suis pas entré dans le même wagon que Vincent.

le soir

J’ai eu en cadeaux C’était le bonheur de Blutch et L’élite à la portée de tous de Lécroart. Et une lampe-lapin-porte-clés par Juline. Et une webcam : l’idée de maman. J’avoue que je n’y aurais pas pensé, mais c’est plutôt chouette.


Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no7 (intitulé Vincent, Alexandre, Édouard et les autres, 29 novembre 2005 – 18 mars 2006), j’ai dix-sept et dix-huit ans.

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