La quatrième

Franchement, c’est rare que je lise les quatrièmes de couverture pour choisir un livre. Pourtant, l’an passé, quand je suis tombé sur celle-ci, je me suis dit : on pourrait garder le même texte pour la « quatrième » du Héros et les autres. On changerait juste le nom d’Alexandre Vialatte, parce que bon.

Il y a tout : le lycée, le square, la petite ville qui renferme des sentiments immenses. Et, finalement, on a choisi tout autre chose pour la « quatrième » du Héros (on n’allait pas copier, quand même). Pascale m’a proposé ceci, j’ai trouvé ça très bien :

Fin observateur du monde qui l’entoure et qui l’inquiète, Martin se pose beaucoup de questions, aussi, cherchant des explications à tout, élucubrant de savantes ratiocinations, mathématiques, logiques, poétiques. Le monde de Martin est ainsi clair comme de l’eau de roche — cette même eau vive qui serpente dans le square, et dans laquelle se noient les beaux garçons.
Un livre simple sur des choses compliquées.

C’est une drôle d’émotion, de lire la présentation de son livre par quelqu’un d’autre — en l’occurrence, par l’éditrice, qui s’investit autant que moi dans le texte après qu’il est écrit, et qui y croit tellement qu’elle a envie d’en faire un livre.

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