J’écris ma lettre de motivation pour Estienne. Je fais une première pseudo-simulation d’entretien avec maman et Juline (je leur montre mon dossier commenté, quoi).
Je termine De Profundis.
Demain, je retourne à l’école. Je suis content parce que :
- je vais revoir les copines (copains) ;
- je vais travailler : avec des profs sur le dos, c’est plus facile ;
- j’aime mon école.
Je ne suis pas content parce que :
- j’aurais pu (dû) travailler plus.
Mais… C’est aussi à É* que je pense… « Si tu ne le fais pas, tu le regretteras »… « Tu n’as rien à perdre »… « C’est le seul moyen de savoir si ça vaut le coup »…, etc.
Et s’il n’était pas inscrit à la cantine pour le troisième trimestre ? Ça compliquerait encore les choses.
N’est-ce pas.
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no8 (intitulé Croissance exponentielle, 19 mars – 23 juin 2006), j’ai dix-huit ans.