Ce matin, nous apprenons que Mme Bonhivers est absente. Pour les autres élèves, ça signifie : quatre heures de vacances. Pour moi, ça signifie : je vais pour déjeuner à la cantine à 11h30, c’est-à-dire en même temps que les BTS com’…
Bon. Je rate mon coup. Pour une raison qui m’échappe, É* déjeune à 12h30. Je rate aussi l’occasion de le voir au BDE.
Je dédramatise.
La vie est belle quand même.
Et si je tombais amoureux ? Ce serait chouette. Bon, on verra.
J’ai désigné É* à Coline, Morgane et Étienne. C’est drôle.
Contrôle d’histoire de l’art, que je pense avoir mené convenablement. Je l’ai « bien vécu », comme dirait Judicaël.
Ce soir, j’en fous pas une. Je lis Fluide, je glandouille et je regarde Les bronzés à la télé. Parfois, ça fait du bien.
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no7 (intitulé Vincent, Alexandre, Édouard et les autres, 29 novembre 2005 – 18 mars 2006), j’ai dix-sept et dix-huit ans.