Rendez-vous à 9 h 15 au musée Rodin avec la classe et Mme Bonhivers. Je pars donc plus tard que d’habitude : je ne prends pas le RER de 7 h 46 dans lequel j’aurais pu voir Vincent, comme tous les mardis…
Ce qu’on fait au musée Rodin : c’est chouette, on dessine les œuvres, j’aime beaucoup. Voyant mon travail, un garçon que je ne connais pas (il est en terminale L et il est venu au musée pour bosser sur une œuvre en particulier) me demande de l’aider : je lui fais un croquis sur sa copie.
L’après-midi, je n’ai pas cours. Je perds mon temps. J’aurais aimé trouver des cadeaux pour Noël, mais je ne sais pas où aller. J’erre. Puis je vais voir une expo (« Lumière et mouvement ») à la mairie du 10e arrondissement, mais tout est vu en dix minutes, ça ne m’intéresse pas. Pour rejoindre le RER à Auber, je me fie à mon sens de l’orientation, donc je me perds. Du coup, je suis soulagé lorsque je trouve la première station de métro venue.
Je termine Zénobie de Claude Ponti, que m’a prêté Célie.
Ce soir, je dessine Bienvenue au club jusqu’à ce que je me couche.
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no7 (intitulé Vincent, Alexandre, Édouard et les autres, 29 novembre 2005 – 18 mars 2006), j’ai dix-sept et dix-huit ans.