Je pique, dans le couloir de l’école, une affiche de théâtre représentant Arthur Rimbaud. Elle ira sur le mur de ma chambre.
13 heures : nous attendons devant la salle de Mme Marot ; à travers la vitre de la salle d’en face, je vois (je regarde ?) É* travailler.
Salon de l’agriculture. Dessiner une vache : certes ! Mais pas n’importe quelle vache. Est-ce une Salers ? Une Charolaise ? Une Holstein ? Un taureau parthenais ? Et ce mouton, est-ce un Suffolk, un bleu du Maine, un Romanov ? Je dessine donc ces bestioles, et c’est agréable.
On décide d’arrêter le travail à 17h30 : on quitte le hall des animaux pour aller là où l’on peut profiter des dégustations gratuites… Avec Camille, Étienne, Coline et Morgane, nous goûtons à tout : saucisson, jambon, olives, fromages, berlingots, biscuits sablés, nougat, algues…
Pas de réponse de ce salaud de B*. Je renonce à attendre plus longtemps.
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no7 (intitulé Vincent, Alexandre, Édouard et les autres, 29 novembre 2005 – 18 mars 2006), j’ai dix-sept et dix-huit ans.