On sort à Paris, avec maman et Juline. On va manger chez Chartier, où on avait déjà été une fois, et c’est chouette. Puis on va au Louvre. On voit la fameuse expo Ingres. C’est bien, j’apprends des trucs.
J’ai fait des pages pour Bazart no3. J’ai fait une page avec des cadenas de casier qui parlent, sur le principe Chocolats / chevaux du Parthénon. D’après une idée de Camille B*.
Surtout, je fais deux pages qui m’amusent beaucoup, sur cette histoire de la salle 307, « la salle qui n’existe pas »… Anecdote vécue.
Pas de nouvelles de B*. J’en déduis qu’il est parti en vacances et qu’il n’a pas encore lu ma lettre… J’aimerais bien qu’on se voie. Je lui envoie un SMS.
Moi. — Salut toi ! Qu’est-ce que tu deviens ? Tu es chez toi, ou en vacances ? Sinon, sache que ton facteur t’a apporté quelque chose qui attend dans ta boîte aux lettres… Toto.
Lui. — Salut ! Désolé de ne pas avoir répondu à ton courrier, mais j’ai trouvé ça tellement naturel de recevoir ça que l’idée ne m’a même pas effleuré… Sinon, cette semaine j’ai cours, les vacances sont passées… J’espère que tu en passes de bonnes. A+ (PS : continue de m’envoyer de la lecture ;-)
Moi. — Ouah l’autre, hé ! Y a que toi pour écrire ça. En tout cas, compte sur moi pour continuer à t’envoyer de la lecture : on devrait sortir bientôt un Bazart no3.
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no8 (intitulé Croissance exponentielle, 19 mars – 23 juin 2006), j’ai dix-huit ans.