Eh bien, aujourd’hui non plus, tiens, je ne fais pas grand-chose de ma journée. Tant pis.
Je butine parmi mes bouquins. Glamorama est entamé, mais ça ne m’empêche pas de commencer le livre de Gotlib aussi (il y a quelque temps encore, jamais je ne me serais permis de lire plusieurs livres simultanément). Je suis plié de rire dès les premières pages. Mais surtout, Gotlib est très fort pour « l’émotion au second degré » : sous ses airs de rigolo (en racontant des conneries pour amuser la galerie), il fait passer des trucs vachement forts et sensibles. Par exemple : quand il parle de l’arrestation de son père.
Je lis aussi XY d’Elisabeth Badinter, mais c’est pas un roman, alors c’est différent. Je lis aussi mes Fluide et mes Psikopat en retard.
Je dessine des éléphants, tiens, pour changer.
Je n’arrive toujours pas à me coller à mon devoir de français.
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no7 (intitulé Vincent, Alexandre, Édouard et les autres, 29 novembre 2005 – 18 mars 2006), j’ai dix-sept et dix-huit ans.