Malgré la grande fatigue qui m’assaille ces temps-ci, je trouve le courage de me lever tôt ce samedi ; je vais à l’atelier de gravure à l’école. C’est la première fois. Il y a aussi Célie, Camille, Delphine et Kim. La gravure me plaît beaucoup et je suis assez satisfait de mon travail. Je reviendrai.
À la bibliothèque du Vésinet, je prends des livres sur le polar pour attaquer sérieusement le sujet de com’.
Pendant ce temps-là, à la radio, Freddie Mercury chante que there is no time for losers, et Michel Polnareff sera pendu demain matin, car sa vie n’était pas faite pour ce château.
Quand je me branle ce soir, c’est vraiment très bien. Les dernières fois étaient décevantes, et ça m’inquiétait : ce serait un comble si, même tout seul, je ne pouvais pas me faire ce bien.
Cette rubrique « Carnets » reprend le journal que j’ai commencé à tenir en 2003. Dans ce carnet no7 (intitulé Vincent, Alexandre, Édouard et les autres, 29 novembre 2005 – 18 mars 2006), j’ai dix-sept et dix-huit ans.